Venezuela : les espoirs des Européens

Venezuela : les espoirs des Européens
Par Euronews
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La plupart d'entre eux souhaitent rester dans le pays, mais misent sur un changement politique.

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Au Venezuela, de nombreux habitants ont une lointaine parenté avec l'Europe. Dès les années 1940 et jusqu'aux années 1970, Espagnols, Italiens ou encore Portugais ont choisi de s'établir dans le pays.

Venu d'Italie, Giuseppe est arrivé au Venezuela lorsqu'il était enfant. Il attend que Rome reconnaisse Juan Guaido comme président de son pays d'adoption.

"L'Italie tourne le dos aux centaines de milliers d'Italiens et descendants d'Italiens qui souffrent de cette situation terrible au Venezuela", s'indigne, Giuseppe Giannetto, ancien recteur de l'université de Caracas, "c'est vraiment une honte".

Eusebio, lui, est arrivé du Portugal à l'âge de 19 ans. Il dirige cette fromagerie qui tourne au ralenti en raison de l'inflation galopante.

"Le principal problème auquel on est confrontés, c'est la pénurie de médicaments" note Eusebio Fernandes. "Tout ce qui concerne les traitements, parce qu'il y a beaucoup de choses auxquelles on n'a pas accès. Et le peu de médicaments qu'on peut acheter coûtent chers. Moi, j'ai un cancer et je dois suivre un traitement, mais tous les médicaments proviennent de l'étranger, car je ne peux rien trouver ici".

Ceux qui possèdent un passeport européen sont pourtant nombreux à vouloir rester au Venezuela, comme Iliana, une étudiante d'origine espagnole.

"Ma scolarité est l'une des choses qui me retiennent ici", indique Iliana Lopez, "mais je reste surtout parce que j'aime mon pays, le Venezuela, et j'ai beaucoup d'espoir dans le changement".

"Des centaines de milliers d'Européens ont émigré au Venezuela dans les années 1930 et 1940", explique Hector Estepa, qui a réalisé le reportage pour Euronews, "et pendant les années fastes de l'industrie pétrolière. La majorité de ceux qui viennent aujourd'hui au Venezuela travaillent dans des institutions et des ONG et préfèrent ne pas dévoiler leur opinion".

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