La conférence de Varsovie sur l'Iran est "mort-née", estime Téhéran

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Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a estimé mercredi que la conférence de Varsovie, organisée sous la houlette des Etats-Unis et qui a notamment pour objectif de mettre la pression sur l'Iran, était "mort-née".

"La conférence de Varsovie, je pense, est mort-née", a déclaré M. Zarif lors d'une conférence de presse à Téhéran.

"Il s'agit d'une nouvelle tentative des Etats-Unis pour continuer avec leur obsession de l'Iran qui est infondée", a-t-il ajouté.

La conférence de Varsovie, qui réunit à partir de mercredi une soixantaine de pays dans la capitale polonaise, est animée par le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et le vice-président américain Mike Pence.

Elle devait porter initialement sur "l'influence déstabilisatrice" de l'Iran au Moyen-Orient. Mais l'initiative américaine n'a pas déchaîné l'enthousiasme, conduisant Washington et Varsovie à élargir l'agenda à la stabilité au Moyen-Orient.

Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui participe également à cette conférence, l'Iran, bête noire de son pays, reste cependant le principal sujet.

Les puissances européennes, elles, n'envoient à Varsovie que des représentants de rang inférieur, hormis le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt.

Selon M. Zarif, c'est en raison des pressions américaines que les autres pays sont venus.

Les Américains "ont utilisé leur argent (...), ils ont utilisé la force militaire des Etats-Unis, ils ont utilisé l'influence qu'ils ont sur certains pays pour faire venir les gens à la conférence", a-t-il dit.

"De nombreux (pays) nous ont dit qu'ils n'avaient pas d'autre choix" que d'y aller, a-t-il ajouté.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a cité la conférence comme un exemple de l'échec de la politique américaine envers l'Iran.

"Aujourd'hui, ils sentent qu'ils ont besoin d'une coalition de dizaines de pays (...) pour affronter politiquement et militairement la République islamique", a dit le leader iranien, cité par son site officiel. "Et malgré cela, ils échoueront", a-t-il ajouté.

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