Iran: le récent attentat suicide commis par un Pakistanais, selon Téhéran

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Par AFP
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L'attentat suicide ayant tué 27 membres des Gardiens de la révolution la semaine dernière a été commis par un Pakistanais, a affirmé mardi cette armée d'élite iranienne dans un communiqué diffusé sur son site Sepah News.

"Le kamikaze s'appelait Hafez Mohammad-Ali et venait du Pakistan", a déclaré le général Mohammad Pakpour, commandant de la force terrestre des Gardiens, en marge d'une cérémonie à Téhéran en hommage aux victimes de l'attaque.

L'attaque à la voiture piégée a visé le 13 février un bus des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est), frontalière du Pakistan. Elle est l'une des plus meurtrières contre cette armée idéologique créée en 1979 dans le but de protéger la Révolution islamique des menaces étrangères et intérieures.

Le général Mohammad Pakpour a indiqué que l'enquête avait progressé après l'identification du modèle de la voiture bourrée d'explosif utilisée.

"Il y a deux jours, le premier suspect, une femme, a été identifié" et arrêté, "ce qui a permis d'en identifier d'autres", a-t-il ajouté.

L'armée d'élite avait annoncé lundi avoir arrêté trois "terroristes", accusés d'être impliqués dans l'attentat et d'avoir "fabriqué, guidé et assisté" le véhicule utilisé, mais n'avait pas communiqué leur nationalité.

L'équipe à l'origine de l'attentat suicide "avait prévu un attentat suicide" le jour du 40e anniversaire de la Révolution islamique, célébré le 11 février, mais elle a échoué en raison de la "préparation" des forces de sécurité, selon le général iranien.

"Deux des membres de l'équipe terroriste étaient pakistanais" dont le kamikaze, a précisé le général.

Le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, a réagi mardi soir, affirmant que son pays "était déjà en contact" avec l'Iran avec qui il "coopérera complètement".

Des représentants pakistanais ont d'ores et déjà "rencontré des hauts responsables des Gardiens de la révolution à Téhéran", a-t-il affirmé dans une déclaration à la télévision nationale.

"Nous partageons une frontière et il est nécessaire pour les deux pays que celle-ci soit stable et en paix, nous avons coopéré par le passé et nous sommes toujours en contact en cas d'incidents similaires", a-t-il ajouté.

L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Jaïch al-Adel (Armée de la Justice), formé en 2012 par d'ex-membres d'une organisation sunnite extrémiste ayant mené une rébellion au Sistan-Baloutchistan jusqu'en 2010 et considéré comme "terroriste" par Téhéran.

Le général de division Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la Révolution, avait accusé samedi l'armée et les renseignements pakistanais de soutenir ce groupe.

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