Brexit: le patron de la F1 affirme préparer "des mesures de contingence"

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Par AFP
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Les organisateurs du championnat du monde de Formule 1 préparent des "mesures de contingence" en cas de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a indiqué mardi le patron de la F1 Chase Carey au salon automobile de Genève.

Il s'agirait notamment de baser en Europe continentale davantage d'installations et d'écuries. Actuellement, la plupart de celles-ci sont basées en Angleterre, à l'exception de Ferrari et d'Alfa-Romeo (ex-Sauber).

Une mise en oeuvre du "Brexit" risquerait en effet de créer un cauchemar logistique en cas de contrôles douaniers renforcés et de limitations à la liberté de circulation des personnes.

"Nous préparons des mesures de contingence pour tenter de nous assurer d'être préparés aux problèmes qui pourraient survenir s'il devenait plus difficile de faire entrer et sortir de Grande-Bretagne des personnes et des biens", a déclaré Chase Carey, qui est lui-même américano-irlandais.

Selon lui, des entraves aux mouvements des marchandises sont toutefois plus probables que des restrictions de visa pour les employés non-britanniques des écuries basées en Grande-Bretagne.

Concernant les équipements, Chase Carey a affirmé que "nous les faisons actuellement entrer et sortir de Grande-Bretagne mais nous pouvons évidemment les faire entrer et sortir d'ailleurs."

Certaines équipes de F1 ont suggéré que celles qui sont basées hors de Grande-Bretagne auraient un avantage compétitif s'il devenait plus difficile de faire circuler les biens et les personnes entre ce pays et le reste de l'Union européenne, d'autant plus qu'elles travaillent à flux tendus. Mais M. Carey s'est refusé à toute spéculation sur ce thème.

"Nous ne savons pas ce qui va arriver, pas plus que n'importe qui d'autre", a-t-il souligné.

Toto Wolf, le responsable de l'écurie Mercedes de F1, avait affirmé le mois dernier que la menace du Brexit était une "préoccupation majeure". Celui de Red Bull, Christian Horner, avait pour sa part déploré que les écuries étaient actuellement "dans le brouillard" sur les conséquences éventuelles d'une telle décision.

Londres doit en principe quitter l'UE le 29 mars mais l'accord de sortie proposé par la Première ministre Theresa May n'a pas encore été approuvé par le Parlement, laissant planer la menace d'une sortie désordonnée. Des pourparlers doivent reprendre entre responsables britanniques et européens à Bruxelles mardi.

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