En Chine, une skateuse cartonne sur les réseaux sociaux

Mu Qing sur son skateboard, à Chengdu, le 11 février 2011
Mu Qing sur son skateboard, à Chengdu, le 11 février 2011 Tous droits réservés Fred DUFOUR
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Sur son skateboard, Mu Qing surfe avec dextérité sur le bitume. Avec plus de 500.000 abonnés sur les réseaux sociaux, la longiligne jeune femme de 21 ans est une star en Chine dans une discipline dominée par les garçons.

A chaque sortie dans les rues de la grande ville de Chengdu (sud-ouest), un ami la suit avec son téléphone, prêt à filmer ses prestations qui se retrouveront sur internet.

Mu Qing fait partie d'un groupe croissant de jeunes Chinoises qui diffusent de courts clips d'elles et de leur "longboard" -- une version plus longue et maniable de la planche à roulette classique, permettant notamment des vitesses plus élevées.

Sur le réseau social Douyin (appelé TikTok à l'international), qui permet de publier des vidéos de 15 secondes, elle se filme en train de réaliser des cascades et des figures artistiques.

Chacune de ses vidéos accumule au minimum des dizaines de milliers de vues, voire plusieurs millions pour les plus populaires, donnant à ce loisir une exposition inédite en Chine.

"Au début, je pensais que le longboard, c'était un sport pour délinquants. Mais après avoir rencontré une skateuse, j'ai changé d'avis et compris que ce n'était pas réservé qu'aux hommes", explique Mu Qing à l'AFP.

La culture de rue -- qui comprend le rap et les graffitis -- est souvent utilisée pour évoquer les maux de la société. Mais cet usage est plutôt rare en Chine, où même tatouages et maquillage peuvent être considérés comme politiquement sensibles.

La plupart des vidéos de Mu Qing la montrent en train de s'adonner au "longboard dancing", un style où le skateur esquisse des pas sur sa planche.

Parmi ses abonnés figurent de nombreuses filles.

"J'essaie d'imiter son style, car il est fluide et esthétique", explique "Ten", une skateuse de 17 ans qui vit à Pékin.

La planche à roulettes gagne en popularité un peu partout dans le monde. Elle sera l'un des cinq sports à faire leur entrée aux jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

"Peu importe qu'on soit homme ou femme, qu'on ait 30 ou 40 ans: c'est accessible à tous", estime Mu Qing. "Même les filles peuvent être très bonnes dans ce domaine."

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