Iran: le conservateur Raissi nommé à la tête de l'Autorité judiciaire

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Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a nommé jeudi à la tête de l'Autorité judiciaire le religieux conservateur Ebrahim Raissi, d'après le site de M. Khamenei.

Agé de 58 ans et proche du guide suprême, M. Raissi est depuis 2016 à la tête d'une fondation qui gère le mausolée de l'imam Reza, dans la ville sainte de Machhad, consacré à l'une des 12 figures vénérées de l'islam chiite majoritaire en Iran.

M. Raissi, un ancien juge, était également l'un des principaux adversaires du président Hassan Rohani, lors de l'élection présidentielle de 2017.

Dans un communiqué, Ali Khamenei a indiqué avoir nommé M. Raissi pour procéder à "une transformation (du pouvoir judiciaire) en ligne avec (ses) besoins, avancées et défis".

"Pour mener cette opération cruciale, nous vous avons choisi, vous qui avez une longue expérience à différents niveaux de l'appareil judiciaire et connaissez ses nuances", a-t-il ajouté, appelant M. Raissi à être "avec le peuple, la révolution et contre la corruption".

M. Raissi remplace l'ayatollah Sadegh Amoli Larijani, nommé au sein du Conseil des gardiens, une institution de 12 personnes notamment chargées de valider les candidatures aux élections présidentielle et législatives.

Toujours coiffé d'un turban noir, M. Raissi a travaillé pendant plus de deux décennies au sein du puissant pouvoir judiciaire, contrôlé par les religieux conservateurs.

Il a notamment occupé entre 1985 et 1988 le poste de procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Durant cette période, les opposants ont été durement réprimés et des centaines, voire des milliers, de prisonniers exécutés, à la fin de la guerre Iran-Irak.

Lors de sa campagne électorale, en 2017, M. Raissi s'était présenté comme le "défenseur des pauvres" avec pour cible l'électorat populaire et défavorisé auquel il promet une hausse des aides directes, la création d'un million d'emplois par an et la relance de la production nationale

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