Ligue des champions: pour le PSG, le "résultat est fou!", concède Tuchel

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L'entraîneur du Paris SG, Thomas Tuchel, a déclaré mercredi que son équipe a été "la meilleure pendant 180 minutes", rendant l'élimination dès les 8e de la Ligue des champions par Manchester United (3-1) "cruelle", voire dénuée de logique: "le résultat est fou!"

Q: Est-ce que cette défaite s'explique par le mental?

R: "Je ne peux pas dire oui, ni non. On a montré une très bonne réaction après le premier cadeau pour Manchester. On a joué avec beaucoup de qualités les trente premières minutes. On méritait de marquer, un deuxième et même un troisième but. On ne l'a pas fait. Après, on encaisse un deuxième but qui a tout changé. MU n'a pas eu une occasion de marquer! Et ils ont deux buts! Pourquoi, alors que nous contrôlons le match totalement? Après, c'est compliqué. On a eu de grandes occasions en 2e période. Et Manchester, sans tirer, ils en marquent un troisième! J'ai le même sentiment qu'en Coupe de la Ligue, quand on avait perdu contre Guingamp un match impossible à perdre! Ce n'est pas possible d'analyser!"

Q: Quelle est votre opinion sur l'arbitrage vidéo et la décision d'accorder un penalty à Manchester?

R: "Je suis un grand supporter de la VAR, et je le reste. Pour moi, le tir de Dalot allait bien au-dessus de la barre transversale. Et j'étais étonné en premier lieu que l'arbitre siffle corner, car je n'avais vu la déviation de la balle. Nous savions que si l'arbitre allait consulter l'écran de la VAR, il allait changer son avis. Siffler un penalty sur main, c'est très compliqué, ça prête à débat. C'est du 50-50. Pour moi, ce qui est super dur, c'est que j'avais l'impression que la frappe n'était pas cadrée. Avoir une récompense en tirant une frappe de 25 mètres bien au-dessus, avec un penalty à onze minutes... Ce n'est pas logique. On a été sur la corde raide pendant 60 minutes. C'est une décision cruelle."

Q: Est-ce qu'il y a un problème dans l'approche mentale des joueurs, depuis le traumatisme de Barcelone il y a deux ans?

R: "Non, parce que Thilo Kehrer ne jouait pas à Barcelone. Nous ne devons pas nous jeter dans ce piège, pour en faire une histoire qui nous satisfait. Nous savons tous, en tant qu'êtres humains, que nous aimons les histoires, qui sont logiques et faciles à interpréter. Je ne suis pas d'accord que nous avons un problème né à Barcelone. Notre problème, c'était de commencer ce match comme nous l'avons fait. J'aurais été d'accord avec vous si nous n'avions pas montré de réaction. Mais nous l'avons fait, et elle était excellente. Nous avons échoué à marquer ce second but qui nous aurait libéré. C'est trop facile pour moi de mettre ça sur le dos de Barcelone. C'est dur de perdre et d'accepter. C'est cruel pour nous. Ca arrive une fois tous les cent matches, et plus. Nous sommes éliminés, et nous ne méritons pas de passer... Que puis-je dire?"

Q: Comment voyez-vous la suite de la saison? Ne craignez-vous pas que vos joueurs soient démobilisés?

R: "Je ne sais pas. C'est clair que vous voulez savoir. Je ne sais. j'ai besoin d'un ou deux jours de repos. Je veux être à la maison, ne pas parler, ne pas penser. On doit continuer mais... pas aujourd'hui" (abattu).

Q: Ca fait plusieurs années que le PSG est éliminé, d'une manière quasi similaire à chaque saison. Y a-t-il une rupture à faire pour avancer?

R: "Je vais vous dire oui si nous sommes la pire équipe aujourd'hui. Mais ce n'est pas comme ça. C'est super dur à analyser. On doit être très attentif, et ne pas tirer de conclusions trop hâtives. On ne peut pas pointer le doigt sur les joueurs. On doit jouer le même match, et le même match, on gagne ou on fait match nul! Nous sommes la meilleure équipe pendant 180 minutes. En regardant seulement le résultat, je peux dire oui, mais ce résultat n'est pas logique. Maintenant, je protège mes joueurs, car j'aime beaucoup ce qu'ils font chaque jour. J'ai eu l'impression que c'était un grand pas d'aller en quarts. J'ai senti ça avant le match, hier, aujourd'hui. La seule chose pour surmonter c'est d'avoir un résultat! Et le résultat est fou aujourd'hui! C'est super dur."

Propos recueillis en conférence de presse

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