MotoGP: Zarco et Quartararo ne veulent pas parler de victoire

Johann Zarco lors d'une séance photos à Paris, le 16 févirer 2019
Johann Zarco lors d'une séance photos à Paris, le 16 févirer 2019 Tous droits réservés FRANCK FIFE
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Deux pilotes français s'alignent cette année en MotoGP, la catégorie reine de la course moto, mais Johann Zarco et Fabio Quartararo ne veulent pas parler de victoire avant la première course de la saison dimanche au Qatar.

A 28 ans, Johann Zarco entame sa troisième saison en MotoGP (motos de 1000cc) et a brillé l'an dernier au guidon de sa Yamaha de l'écurie satellite -et française- Tech3.

Mais cette année, c'est une nouvelle donne. Il est passé pilote d'usine pour le constructeur autrichien KTM alors que Tech3 en est devenue l'écurie satellite.

Du coup, les espoirs de rééditer son exploit de l'an dernier, qui l'avait vu réaliser pour le premier GP de la saison sur ce même circuit de Losail la pole position et mener une partie de la course, sont minces.

"Pour l'instant c'est objectif Top-10", affirme le natif de Cannes avant le début des essais libres de vendredi. "Ce n'est pas donné mais c'est raisonnable d'aller le chercher", juge-t-il, estimant que sa performance de l'an dernier lui "donne une idée du rythme qu'il est possible d'avoir pour être aux avant-postes" sur ce circuit au milieu du désert rendu souvent piégeux par le sable et le vent.

Pour Zarco, le travail pour l'instant est d'améliorer "le feeling sur la roue avant" de sa moto de plus de 270 chevaux pour moins de 160 kilos afin de "pouvoir aller dans les virages sans crainte de chuter".

"Je cerne la moto assez bien sur ce point-là et cela me donne confiance et me permet des fois d'essayer des choses sans tomber et ça, pas spécialement au Qatar mais partout, c'est important", indique-t-il.

Il court encore après sa première victoire après 31 Grand-Prix, 6 podiums, 4 pole positions et 4 meilleurs tours en course et rappelle qu'avec KTM "on est au début d'un gros projet".

- "Bizarre" -

Pour Fabio Quartararo, 19 ans, le tableau est encore vierge. Le benjamin de la grille arrive en MotoGP avec une réputation de jeune prodige. Il n'a pourtant jamais remporté de titres dans les catégories inférieures Moto2 et Moto3 alors que Zarco, lui, a été deux fois champions Moto2 (2015, 2016).

Jeudi, il s'est retrouvé pour la première fois en conférence de presse dans la même salle que les stars du MotoGP telles que Valentino Rossi, Marc Marquez, Jorge Lorenzo, Maverick Vinales ou encore Andrea Dovizioso.

"J'étais vraiment fan de plusieurs de ces pilotes quand j'étais petit et cela m'a fait bizarre de rester avec eux pendant cette conférence", reconnait le niçois, né l'année de la dernière victoire d'un français en catégorie-reine, à l'époque des 500cc (Regis Laconi en 1999).

Ses performances au guidon de la Yamaha de l'écurie satellite SRT lors des essais de mi-saison ont retenu l'attention avec le 2e temps derrière l'Espagnol Maverick Vinales qui court pour l'écurie Yamaha officielle aux cotés de Valentino Rossi.

"Je ne m'attendais pas à aussi bien" reconnait-il. "Pour le Grand Prix cela sera totalement différent", ajoute-t-il toutefois. Il prévoit que les cinq derniers tours (la course en compte 22) seront difficiles compte tenu de l'usure des pneus mais entend aborder la course "tranquillement".

"On ne va pas regarder les positions", indique-t-il en soulignant que la priorité est surtout de passer en deuxième séance de qualification, c'est à dire parmi les 12 premiers sur la grille de départ. Il ne craint pas non plus de prendre le départ de sa première course de MotoGP de nuit (Losail est la seule épreuve du calendrier disputée en nocturne).

Fabio Quartararo s'est fait remarquer en Moto3 et en Moto2 par son pilotage très acrobatique, qui rappelle ceux de Valentino Rossi et de Marc Marquez, avec un haut du corps très "sorti" de la moto.

Marquez a vraiment développé cette technique et Rossi a complètement changé son style pour s'y adapter aussi, fait remarquer le jeune français. "En regardant beaucoup de photos de lui, on voit qu'il a le haut du corps vraiment sorti mais quand on est derrière lui, c'est vraiment impressionnant", s'émerveille-t-il.

jld/sg

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