XV de France: Dupont et Ntamack face aux maîtres étalons

XV de France: Dupont et Ntamack face aux maîtres étalons
Par AFP
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Si le déplacement en Irlande dimanche dans le Tournoi des six nations constitue un test pour l'ensemble de ce XV de France tout juste convalescent, sa jeune et prometteuse charnière Dupont-Ntamack passera en particulier au révélateur de l'expérimentée et rodée paire de demis du XV du Trèfle, Murray-Sexton.

Ce sont des cinquantenaires que s'apprêtent à défier les jeunes Toulousains: Conor Murray, le demi de mêlée du Munster (29 ans, 70 sélections), et Jonathan Sexton, l'ouvreur du Leinster (33 ans, 81 sél.), débuteront ensemble sous le maillot vert pour la 51e fois de leur carrière!

Ils sont depuis des années les pièces maîtresses de l'Irlande façonnée par Joe Schmidt, celles qui appliquent à la lettre son plan millimétré, lequel repose énormément sur le jeu au pied extrêmement précis des deux demis.

"Ils sont très complémentaires, c'est une paire qui se connaît par coeur. Sans l'un ou sans l'autre, ils (les Irlandais) ont du mal à enchaîner les temps de jeu. On ne voit pas l'Irlande jouer sans les deux" souligne Yoann Huget.

Les deux compères ont même démarré 53 fois ensemble en comptant la tournée des Lions à l'été 2017 en Nouvelle-Zélande.

Deux, c'est justement le nombre de titularisations communes à la charnière d'Antoine Dupont (22 ans, 12 sél.) et Romain Ntamack (19 ans, 3 sél.): une avec Toulouse, et une autre avec les Bleus, il y a deux semaines contre l'Ecosse (27-10). Même si en club ils se retrouvent souvent côte à côte en cours de jeu, quand celui-ci commande par exemple à Ntamack de glisser de son poste de premier centre à l'ouverture.

"On commence à bien se connaître et à savoir comment l'autre joue. C'est sûr que c'est plus facile d'être à la charnière avec quelqu'un qu'on connaît bien. L'Ecosse et les moments qu'on passe ici (à Marcoussis) nous donnent encore plus d'expérience", note Dupont.

- "Très loin d'eux" -

Pour le demi de mêlée, la longévité de la charnière irlandaise, qui a pour seul équivalent dans le rugby actuel l'association d'Aaron Smith et Beauden Barrett chez les All Blacks, représente forcément un modèle.

"C'est quelque chose qui fait un peu rêver. On est très loin d'eux mais c'est sûr qu'on peut s'inspirer de la manière dont ils conduisent le jeu, mènent l'équipe", estime-t-il ainsi.

Dupont a justement à apprendre du jeu au pied de Murray et de la façon dont il négocie les flux de vitesse de son équipe.

"Puncheur" hors pair, joueur de duels capable de dynamiter une défense sur quelques appuis et une percée, il reconnaît devoir encore progresser dans la gestion "des temps forts et faibles et (dans) le jeu au pied".

Sans pour autant "aller contre (sa) nature qui est de jouer". Mais il lui faut "trouver un équilibre, sans perdre (sa) capacité d'initiatives".

Il est cependant en progrès, comme l'a montré son match face à l'Ecosse: "Je pense être sur la bonne voie même s'il y a encore beaucoup d'efforts et de travail à fournir".

- Comme Mbappé? -

Ntamack, à un poste d'ouvreur qui demande énormément de maturité, est lui encore très loin du niveau de Sexton, élu meilleur joueur du monde 2018.

Mais son approche du haut niveau est sans doute la même: comme l'Irlandais, modèle de professionnalisme et d'exigence, Ntamack pense, mange et dort rugby, selon Gaël Fickou, qui l'a côtoyé à Toulouse jusqu'à la saison dernière.

Le portrait, peut-être un poil caricatural, vaut également pour Dupont, d'après le centre: "Depuis tout petits ils sont programmés pour faire ça. On les compare souvent à (Kylian) Mbappé, c'est ça: ils ne pensent qu'à ça, ne regardent que ça... C'est rugby, rugby, rugby!"

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Que la comparaison avec le footballeur star soit appropriée ou non, il est à souhaiter à Dupont et Ntamack, dimanche, une autre fin que celle connue mercredi par Mbappé avec le PSG contre Manchester United.

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