Cyclisme: Paris-Nice cherche sa langue

Cyclisme: Paris-Nice cherche sa langue
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Quelle langue - anglais, espagnol ou français - va parler Paris-Nice ? La première grande course par étapes de la saison démarre dimanche dans les Yvelines sans favori revendiqué malgré la présence du Britannique Simon Yates opposé à Romain Bardet et aux grimpeurs colombiens.

"J'aime Paris-Nice mais je n'y vais pas pour la cibler", affirme Yates (26 ans). Le vainqueur du dernier Tour d'Espagne, fidèle au rendez-vous de la "course au soleil", présente toutefois le profil idoine pour inscrire son nom au palmarès. Tant par ses références passées, puisqu'il a frôlé le succès l'an passé, à 4 secondes près, que par le caractère de l'épreuve.

En huit jours, Paris-Nice concentre les difficultés d'une grande course. La plaine tout d'abord, favorable aux nombreux sprinteurs (Kittel, Groenewegen, Démare, Ewan, Cavendish, Greipel, Kristoff, S. Bennett, Jakobsen, Coquard, Trentin, Laporte, Bonifazio, Mareczko, Colbrelli) durant les trois premières étapes et propice aux coups de bordure - ces accélérations brutales d'une équipe en présence de vent latéral pour créer des écarts - surtout lundi dans la traversée de la Beauce. Le contre-la-montre ensuite, jeudi prochain, près d'Avignon. Les cols enfin pendant le week-end azuréen, à moyenne altitude certes compte tenu de la période qui interdit l'accès aux sommets.

La montée du col du Turini (14,9 km à 7,3 %), où sera jugée l'arrivée de l'avant-dernière étape, doit contrebalancer le poids du "chrono" de Barbentane, long de 25,5 kilomètres. Yates, qui affirme avoir encore du poids à perdre, est attendu au col qui a connu son heure de gloire dans le rallye auto du Monte-Carlo. Tout comme les purs grimpeurs sud-américains, déjà vus à l'oeuvre début février au Tour de Colombie.

- Des invitations en jeu -

Tous sont présents au départ de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Miguel Angel Lopez, dit "Superman" dans son pays, prépare le Tour d'Italie. Egan Bernal, accompagné par Ivan Sosa qui s'était signalé dans son tour national, fait de même. Nairo Quintana et Rigoberto Uran, les aînés, ou encore Daniel Martinez, le champion de Colombie du contre-la-montre, sont aussi de la partie. Mais il leur faut franchir les pièges des premières étapes... ou en tirer parti, pour peu que Bernal s'inspire de son coéquipier, le Polonais Michal Kwiatkowski, le maître à courir de l'équipe Sky qui peut nourrir des ambitions personnelles.

Le constat vaut pour Bardet (AG2R La Mondiale), qui entend poursuivre sa progression dans l'optique du Tour de France. "Ce que je viens chercher sur des courses comme Paris-Nice, ce sont de bons points de passage", annonce le grimpeur auvergnat, rarement à l'aise dans la "course au soleil" au contraire de son coéquipier Tony Gallopin.

Les enjeux sont multiples, entre le podium final qui doit concerner l'Espagnol Marc Soler, vainqueur sortant, ses compatriotes Gorka et Ion Izagirre ou encore le Luxembourgeois Bob Jungels, la préparation des classiques (Gilbert, Matthews, Degenkolb, Naesen), les succès d'étape.

Ils sont encore plus importants pour les trois équipes françaises candidates aux deux dernières invitations pour le Tour. Direct Energie (Calmejane, Hivert, Terpstra), la mieux placée au vu de son début de saison, Arkea-Samsic (Greipel, Barguil) et Vital Concept (Coquard, Vichot), jouent gros sur la semaine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par des légendes du judo

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par la Géorgie

La Géorgie remporte l'or lors de la première journée du Grand Chelem de Judo à Tbilissi