Six nations: les Vagabonds de Dublin

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Le vent a soufflé fort mardi à Dublin pour le XV de France, sur son terrain d'entraînement des Wanderers ("les Vagabonds") comme dans les têtes après la cuisante défaite face à l'Irlande (26-14) et avant un match à hauts risques en Italie.

"Bien sûr qu'on est touchés, mais un peu abattus, non." Rompu à l'exercice, Louis Picamoles a été le premier des trois courageux à affronter la dizaine de journalistes restés dans la capitale irlandaise pour suivre les Bleus avant leur dernier match du Tournoi des six nations samedi à Rome.

Un Tournoi qui prend des allures de calvaire pour les Bleus, battus en ouverture par le Pays de Galles (24-19) après avoir mené 16-0, surclassés en Angleterre (44-8) et encore archi-dominés par l'Irlande. "Forcément, il commence à être long mais je pense qu'il va être bénéfique sur la suite", a tenté de positiver Maxime Médard, vaillant lui aussi face aux caméras installées dans une petite pièce du Merrion Hotel, élégant établissement du XVIIIe siècle en plein cœur de Dublin.

Le Toulousain n'a pas esquivé les questions, concluant sur ce reproche fait à la presse: "Ce serait bien que les journalistes soient un peu derrière nous et nous encouragent plutôt que nous enfoncer à chaque défaite". Avant l'entraînement, seuls le capitaine Guilhem Guirado et Arthur Iturria, sur 31 joueurs, ont salué les représentants des médias.

- "Nos proches sont touchés" -

Car les critiques ont logiquement plu après une première période passée à défendre face au XV du Trèfle. "Avec l'expérience, on arrive à en sortir", a dit Yoann Huget, interrogé sur l'orage médiatique. "Ce sont nos proches qui sont touchés, plus que nous."

Plus qu'une nouvelle défaite, la 11e en 15 matches depuis que Jacques Brunel est sélectionneur, c'est l'impression d'impuissance complète qui a marqué les esprits. "On avait bien préparé le match mais quand on est trop indiscipliné, qu'on n'arrive pas à sortir du camp, on n'arrive pas à trouver de solutions", analyse Picamoles.

Pour le Montpelliérain, c'est un "enchaînement d'erreurs" qui a facilité la tâche des Irlandais, à partir de "l'erreur de couverture" commise dès la première minute par Thomas Ramos, à l'origine du premier essai irlandais. "On se met de suite la pression", regrette le troisième ligne centre.

"Après un match comme ça, c'est compliqué d'essayer de voir quelque chose de positif", a encore reconnu Picamoles. Pourtant, "il va falloir arriver en Italie avec des certitudes, ce n'est pas en Italie qu'on va tout changer", prévient Huget.

- "Changer d'air" -

Des certitudes, le XV de France a donc deux jours, avant son départ jeudi, pour les acquérir sur le terrain des Wanderers Football Club. Choix de lieu amusant pour cette préparation délocalisée - officiellement pour gagner du temps entre deux déplacements rapprochés - quand on sait que Wanderers veut dire vagabonds en français, et vue l'errance des Français dimanche à Lansdowne Road.

"Ça nous permet de casser la routine, de changer d'air et nos habitudes", dit Picamoles. De l'air, les Bleus en ont eu à faire courber les poteaux, tant le vent a soufflé sur la pelouse de ce club, l'un des plus anciens d'Irlande (1870), entouré d'ambassades dans un quartier cossu du sud-est de la ville.

Philippe Doussy, l'entraîneur en charge du jeu au pied, avait beau crier "vite, ça brûle!" sur un exercice de passes rapides, la sensation d'un manque d'intensité persistait. Malgré la présence au bord de la pelouse de Serge Simon, le vice-président de la Fédération, l'errance n'est peut-être pas terminée.

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