UE : coup d'envoi de la campagne des libéraux

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Tous droits réservés REUTERS/Yves Herman
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Par Euronews avec AFP
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Les libéraux et centristes de l'UE rassemblés dans le groupe ALDE, quatrième force du Parlement européen, ont donné jeudi à Bruxelles le coup d'envoi de leur campagne électorale avec la commissaire danoise Margrethe Vestager comme figure de proue.

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Les libéraux et centristes de l'UE rassemblés dans le groupe ALDE, quatrième force du Parlement européen, ont donné jeudi à Bruxelles le coup d'envoi de leur campagne électorale avec la commissaire danoise Margrethe Vestager comme figure de proue.

A deux mois du scrutin de fin mai, la commissaire européenne à la Concurrence, une des personnalités les plus en vue des institutions européennes, se positionne ainsi dans la course pour succéder à Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission.

"Nous avons une très longue liste de problèmes à régler. Il y a plein de mauvaises choses qui se produisent : l'Etat de droit, la question de l'emploi pour les prochaines générations, le changement climatique. Nous avons donc besoin de puiser dans l'énergie de ce que nous sommes parvenus à accomplir parce que l'Europe est un endroit où il fait bon vivre si on la compare à d'autres endroits, surtout si l'on est une femme", a déclaré à la presse l'ex-ministre danoise de l'Economie.

Elle a été désignée pour conduire la campagne aux côtés d'autres personnalités comme l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, chef du groupe de l'ALDE au Parlement européen, la commissaire aux Transports slovène Violetta Bulc, l'Italienne Emma Bonino, ex-commissaire européenne et ex-ministre des Affaires étrangères et l'Espagnol Luis Garicano, membre du parti Ciudadanos.

Les futurs élus européens de La République en marche (LREM), parti de la majorité présidentielle en France, pourraient rejoindre à terme les rangs de la famille libérale et centriste au Parlement.

"La volonté de La République en marche c'est d'élargir le groupe actuel de l'ALDE pour bâtir un groupe pivot au Parlement européen", a déclaré à l'AFP Stanislas Guerini, numéro un de LREM, qui s'était déplacé à Bruxelles. "On voit bien tous les atermoiements du PPE, le vrai-faux départ de Viktor Orban. Aujourd'hui dans toutes les formations politiques il y a besoin de clarifications. Nous, nous avons les idées claires sur ce que nous voulons faire pour l'Europe", a-t-il ajouté.

En France, cette possible alliance a déjà suscité des remous. La chaîne de télévision France 2 ayant révélé que le dernier congrès du parti ALDE, qui s'est tenu à Madrid en novembre dernier, aurait été financé entre autres par Bayer, le fabriquant du glyphosate.

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