Rallye de Corse: l'asphalte, juge du duel Ogier/Tänak

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C'est sur l'asphalte du rallye de Corse, l'un de ses terrains de prédilection, que Sébastien Ogier et sa Citroën vont essayer de reprendre ce weekend à Ott Tänak (Toyota) la tête du Championnat du monde des rallyes (WRC).

Il s'agit de la première épreuve de la saison disputée totalement sur cette surface. Elle arrive après le Monte Carlo, remporté par Ogier, la Suède, avec une victoire de Tänak, et le Mexique, qui a couronné Ogier à nouveau. Au championnat, l'Estonien devance le Français de quatre petits points et Toyota compte huit longueurs d'avance sur Citroën.

La neige qui s'est invitée ces dernières 48 heures sur les montagnes de l'île devrait avoir fondu d'ici le départ sur le tracé des spéciales les plus hautes. "Tout est parti, cela ne va rien changer", a assuré Ott Tänak mercredi à Bastia.

Vainqueur l'an dernier sur Ford devant Tänak, Ogier tentera une réédition mais le parcours est nouveau pour plus des deux-tiers, avec une entrée dans le vif du sujet à Porto Vecchio dans le sud de l'île le vendredi puis une arrivée le dimanche à Calvi (nord-ouest) après une ronde autour de Bastia.

- "Partir à bloc" -

"Je suis plutôt fan des nouveaux parcours parce que cela nous remet tous dans les mêmes conditions. Bien sûr cela rajoute de la difficulté pour tout le monde parce qu'on n'est jamais sûr que tout colle à 100% et il faut partir à bloc dès le départ du rallye car aujourd'hui pour gagner c'est la technique à avoir", affirme Ogier qui a également remporté l'épreuve corse en 2016 lorsqu'il était chez Volkswagen.

La neuvième étape, "Castagniccia", disputée samedi (la plus longue du rallye avec plus de 47 kilomètres), "risque d'être l'un des juges de paix de ce weekend", souligne le sextuple champion du monde des rallyes.

Ott Tänak devra ouvrir la route vendredi en raison de sa position de leader au Championnat du monde. "Ce n'est pas un +plus+ mais les conditions devraient être bonnes donc il n'y a pas d'inquiétude", a-t-il assuré dans des déclarations à l'AFP mercredi.

L'Estonien concède toutefois que "Citroën a toujours été très bon sur les routes en bon état alors nous avons beaucoup travaillé sur ce terrain et je pense que nous avons fait des progrès et que nous pourrons être plus proches d'eux".

- Hyundai et Loeb à l'affût -

Mais Ogier et Tänak ne seront pas les seuls à viser la plus haute marche du podium dimanche à Calvi après les 14 spéciales et les 347,51 kilomètres du parcours, l'un des plus longs de la saison.

Le Belge Thierry Neuville (Hyundai), vainqueur en 2017 et actuellement 3e du championnat, entend bien ne pas se faire distancer sur ce parcours qu'il affectionne. "Si tout le rallye pouvait être comme les spéciales du dimanche, cela serait le plus beau rallye au monde car je n'ai jamais vu d'aussi belle spéciale que celle de 32 kilomètres ("Eaux de Zilia" ndlr.) qui est juste fabuleuse avec en plus une vue magnifique", s'exclame-t-il.

Il sera épaulé dans l'écurie officielle du constructeur sud-coréen par le nonuple champion du monde français Sébastien Loeb, quadruple vainqueur sur l'île de Beauté (2005, 2006, 2007 et 2008), qui y accomplit cette année l'une de ses "piges" dans le cadre du WRC.

Toujours chez Hyundai, le Norvégien Andreas Mikkelsen, décevant l'an dernier et sur les trois premières épreuves de la saison, cède bien malgré lui son volant pour cette épreuve à l'Espagnol Daniel Sordo, qui l'avait gagnée en 2012 quand elle ne comptait pas pour le WRC.

Il faudra aussi compter sur le Finlandais de Citroën Esapekka Lappi, vainqueur de quatre spéciales, dont la Power Stage, l'an dernier et qui passe pour affectionner particulièrement l'asphalte en raison de son expérience en karting.

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