Coupe d'Europe de rugby: Dupont-Machenaud, demis à un tournant

Coupe d'Europe de rugby: Dupont-Machenaud, demis à un tournant
Par AFP
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L'un vient de prendre dans le XV de France la place que l'autre occupait un an auparavant: les demis de mêlée Antoine Dupont et Maxime Machenaud, adversaires dimanche lors du quart de finale de Coupe d'Europe entre Toulouse et le Racing 92, sont à un tournant de leur carrière.

"J'ai des fourmis dans les jambes, je n'ai pas énormément joué cette année." Maxime Machenaud a de quoi être impatient, lui n'a disputé que 8 matches depuis sa rupture des ligaments croisés il y a presque un an, en avril, deux semaines avant la finale de Coupe d'Europe.

Un crève-coeur tout de suite suivi d'un autre, la défaite du Racing d'un rien face au Leinster (15-12) à Bilbao. Antoine Dupont (22 ans, 14 sélections) doit le comprendre, lui qui a subi la même blessure avec le XV de France, quelques minutes après avoir remplacé ... Machenaud face à l'Irlande en ouverture du Tournoi des six nations 2018. Avec, finalement, une désillusion similaire face au même Johnny Sexton (13-15).

Destins croisés des deux N.9, qui ont dû patienter huit mois pour retrouver la compétition. A la différence que Dupont, revenu en octobre, a été aussitôt rappelé chez les Bleus, alors que Machenaud (30 ans, 36 sél.) attend encore que le sélectionneur Jacques Brunel, qui en avait fait son titulaire avant sa blessure, le rappelle. Non retenu en janvier pour le Tournoi, il a de nouveau été ralenti par des problèmes au dos et passé février à l'infirmerie.

- Quatrième quart -

Juste à temps pour pouvoir retrouver du temps de jeu avant le premier match de phase finale de la saison. Machenaud le concède: il n'a pas assez joué avec Finn Russell, l'imprévisible ouvreur des Franciliens, pour être au sommet de son art dimanche à l'Arena.

Mais à 30 ans, le Bordelais d'origine possède un capital. "Ce doit être mon quatrième quart de finale de Coupe d'Europe (après 2015, 2016 et 2018)", soulignait-il jeudi. "Il a une place importante de vice-capitaine, il est buteur, il a la direction du jeu par son poste", insiste son entraîneur Laurent Labit, qui l'apprécie particulièrement.

Une expérience que lui envie peut-être le fougueux Dupont, qui s'apprête à disputer son premier match éliminatoire européen. Un autre tournant.

"Moi, j'ai signé à Toulouse pour vivre ces matches de phase finale", a-t-il expliqué mercredi. "L'année dernière, je n'avais pas pu y participer (blessé lors du barrage à domicile perdu face à Castres, NDLR) et cela avait été un moment difficile à vivre."

- Continuité exigée -

Propulsé N.1 en sélection après la disgrâce de Morgan Parra consécutive à la déroute en Angleterre (44-8), Dupont a alterné le bon et le moins bon en fin de Tournoi. Si sa marge de progression, notamment dans la gestion des temps faibles, est grande, sa place à la Coupe du monde au Japon, à l'automne, est assurée.

Au contraire de Machenaud, qui n'a que trois mois pour convaincre Brunel. "Je ne crois pas qu'il joue sa place dimanche pour le Japon", rejette Labit. "Ce serait une erreur s'il préparait le match comme ça; ça viendra avec les performances, comme celles qu'il a réalisées depuis deux week-ends, dans la continuité."

Pour Machenaud, l'exigence de continuité vaudra aussi pendant le match, en l'absence du N.2 habituel au poste Teddy Iribaren, suspendu. "Par rapport au week-end dernier (victoire 45-27 contre Bordeaux-Bègles), il a des choses à retrouver", estime Labit: "ne pas se griller sur le terrain à tout faire, essayer de trier pour aller plus loin dans le match et tenir un match complet. Mais ce genre de rendez-vous, avec le mental qui est le sien, il est capable de faire 80 minutes." Pratique, quand le temps vous manque.

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