Barnier: un Brexit sans accord devient "chaque jour plus probable"

Barnier: un Brexit sans accord devient "chaque jour plus probable"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'UE devient "chaque jour plus probable", a mis en garde mardi le négociateur de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, au lendemain d'une nouvelle série de votes indicatifs au parlement britannique.

"Un Brexit sans accord n'a jamais été mon souhait mais il devient chaque jour plus probable", a affirmé M. Barnier lors d'une conférence organisée par le think tank EPC, à Bruxelles.

"L'UE des 27 (c'est-à-dire tous les Etats membres de l'Union excepté le Royaume-Uni, ndlr) est maintenant prête" à cette éventualité, a-t-il prévenu.

"N'oublions pas d'abord que nous avons déjà un accord, et il a été conclu par Theresa May, le gouvernement britannique, le Conseil européen et le Parlement européen le 25 novembre dernier, il y a quatre mois", a rappelé M. Barnier.

"Nous avons essayé de faire en sorte que le Royaume-Uni puisse quitter l'UE le 29 mars, comme le Royaume-Uni l'avait prévu... Si le Royaume-Uni veut toujours quitter l'UE d'une manière ordonnée, cet accord, ce traité, est et sera le seul", a-t-il continué.

"Si le parlement britannique ne vote pas en faveur de l'accord de retrait dans les prochains jours, il ne restera plus que deux options: partir sans accord ou demander une prorogation plus longue de la période de l'article 50. Ce serait la responsabilité du gouvernement britannique de choisir entre ces deux options", a-t-il ajouté.

La date butoir du Brexit est actuellement fixée au 12 avril, si les députés britanniques n'approuvent pas le traité de retrait.

"Une telle extension comporterait des risques importants pour l'UE, d'où la nécessité d'une justification solide", a-t-il continué.

"De nombreuses entreprises de l'UE nous mettent en garde contre le coût de l'extension de l'incertitude. Il y aurait également un coût politique. Si le Royaume-Uni est toujours membre le 23 mai (date du début des élections européennes, ndlr), il devra organiser des élections (européennes, ndlr)", a-t-il remarqué.

Le Royaume-Uni se trouvait dans l'impasse mardi à dix jours de sa sortie de l'Union européenne, après le rejet lundi soir par les députés britanniques de toutes les alternatives proposées à l'accord de Brexit du gouvernement.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Des avoirs russes gelés pour acheter des armes à l'Ukraine ?

Le gouvernement de Belgrade organise des exercices militaires à la frontière avec le Kosovo

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?