Les plus grands marathons du monde annoncent un nouveau financement de la lutte antidopage

Les plus grands marathons du monde annoncent un nouveau financement de la lutte antidopage
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Six des plus grands marathons du monde ont annoncé mardi un nouveau financement du programme antidopage mené par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), organe indépendant créé en 2017 par la fédération internationale pour enquêter notamment sur les cas de dopage.

Les "majors", association qui regroupe six des plus grands marathons du monde (Tokyo, Boston, Chicago, New-York, Berlin, Londres), annoncent dans un communiqué le financement du programme antidopage "révolutionnaire" de l'AIU, avec une "politique de contrôles menée grâce aux enquêtes et au renseignement" ciblant le très haut niveau.

L'AIU s'occupe depuis 2017 des tests, enquêtes et poursuites pour la lutte notamment contre le dopage, la corruption ou la fraude au sein de l'athlétisme mondial.

La participation des "majors", à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros annuels sans que le montant exact ne soit dévoilé, permet l'embauche d'au moins une personne supplémentaire et l'augmentation des moyens d'investigation ciblant les meilleurs marathoniens du monde.

"L'investissement permet de mieux enquêter sur les marathoniens, afin d'identifier les coureurs +à risques+, puis d'établir un plan de contrôle antidopage sur le bon athlète au bon moment, plutôt qu'un programme de contrôles plus général", a détaillé à plusieurs médias le directeur de l'AIU Brett Clothier.

"L'antidopage est une priorité pour nous, en tant qu'organisateurs des plus grands marathons du monde, l'intégrité de nos courses étant absolument vitale", a indiqué Hugh Brasher, le directeur du marathon de Londres couru le 28 avril prochain.

L'athlétisme a été marqué ces dernières années par de retentissants scandales de dopage, entre le dopage d'Etat russe ou l'enquête pour corruption (notamment la couverture de cas de dopage contre rémunération) qui vise l'ex-président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Lamine Diack et son fils Papa Massata Diack, ex-puissant conseiller marketing de la fédération.

La discipline du marathon a été notamment touchée récemment par les suspensions pour dopage de deux stars kényanes, Rita Jeptoo (trois victoires à Boston, deux à Chicago) et Jemima Sumgong (victoire à Londres et aux Jeux de Rio en 2016).

D'un point de vue antidopage, "le marathon est une priorité due au succès des courses sur route, qui sont les épreuves les plus lucratives de l'athlétisme mondial, entraînant ainsi un fort risque de dopage", a reconnu M. Clothier.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris