Ligue 1: Strasbourg prolonge la fête et stoppe Reims

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Par AFP
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Quatre jours après leur victoire en Coupe de la Ligue face à Guingamp, la fête s'est poursuivie pour les Strasbourgeois qui ont étrillé le Stade de Reims (4-0), pourtant invaincu depuis 13 rencontres, mercredi en match décalé de la 30e journée de L1.

La Meinau a eu droit à un festival: deux doublés d'Anthony Gonçalvès (46e, 69e) et Nuno Da Costa (45+2, 76) ont permis au Racing d'honorer joliment la troisième Coupe de la Ligue de son histoire. "Gagner 4-0 contre Reims après la victoire en Coupe de la Ligue, on ne pouvait pas rêver mieux. Et pour le maintien on peut souffler un coup", jubilait Adrien Thomasson, entré en seconde période mais exclu pour deux avertissements.

Après sept matches sans succès en L1, les hommes de Thierry Laurey ont renoué avec la victoire et avec 42 points, ont dépassé la barrière psychologique des 40 points: ils grimpent à la neuvième place et comptent désormais 20 points d'avance sur le 19e Guingamp, battu (2-0) à Montpellier dans le même temps.

Pour Reims, c'est en revanche un coup d'arrêt sévère après 13 matches sans défaite et une occasion ratée de doubler Marseille et de revenir à hauteur de Saint-Etienne à la 4e place.

Avec cette première défaite en L1 de l'année, les Rémois restent sixièmes avec 46 points mais Montpellier (45) et Nice (44) sont juste derrière eux.

- "En train de rêver" -

En début de match Strasbourg, dans un inhabituel 4-3-3, combine bien et il ne faut pas longtemps aux Rémois pour s'adapter et se procurer la première occasion mais le Ghanéen Abdul Baba trouve le dessus de la barre transversale de Matz Sels (13).

Le tournant de la partie intervient à la 38e minute quand l'arbitre Jérémy Stinat accorde un penalty à Reims... avant de revenir sur sa décision après consultation de la VAR. L'entraîneur rémois David Guion, furieux, est exclu et la Meinau se réveille. "Je peux comprendre que l'arbitre revienne sur sa décision mais la seule chose que je lui ai demandée c'était pourquoi il n'a pas laissé défiler l'action car nous avions une occasion de but... et il m'envoie en tribune", s'est expliqué l'entraîneur champenois en conférence de presse.

Dans le temps additionnel, sur un centre parfait de Lionel Carole, Nuno Da Costa coupe parfaitement la trajectoire de la tête et donne l'avantage à Strasbourg (45+3), jusqu’ici plutôt dominé. "On a été chanceux la première demi-heure", admet Thierry Laurey. "On avait encore un peu la tête dans les étoiles, ce n'est pas faute d'en avoir parlé aux joueurs. Inconsciemment, on était encore en train de rêver".

Mais fort de cet avantage, le Racing va se libérer en seconde période et se mettre rapidement à l'abri en doublant la mise par Anthony Gonçalvès juste après la pause (2-0, 46e).

Reims n'existe plus et prend deux buts supplémentaires. D'abord par Anthony Gonçlavès, encore (3-0, 69) puis sur un penalty de Nuno Da Costa qui ose "la panenka", comme son coéquipier Dimitri Lienard en finale samedi.

"On est à l'extérieur et on prend quatre buts en contre, c'est paradoxal et inhabituel pour mes joueurs", a encore regretté David Guion.

Le public de la Meinau s'est régalé et a pu entonner à pleine voix "Ce soir c'est la Coupe d'Europe" quand les joueurs ont brandi une nouvelle fois la Coupe de la Ligue après la rencontre.

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