Questions sur le rapport Mueller? "Fake News" répond Trump

Le président américain Donald Trump le 27 mars dans le Bureau ovale
Le président américain Donald Trump le 27 mars dans le Bureau ovale Tous droits réservés SAUL LOEB
Par AFP
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Le rapport Mueller fait toujours des vagues: Donald Trump a dénoncé jeudi avec virulence les informations du New York Times selon lequel certains membres de l'équipe du procureur spécial seraient mécontents de la façon dont leur travail a été présenté.

Le quotidien new-yorkais affirme, en s'appuyant sur des sources anonymes, que des enquêteurs ont exprimé leur frustration face aux principales conclusions rendues publiques par le ministre de la Justice Bill Barr. Sans avancer d'exemples précis, ils estiment que le court document ne rend pas compte "de façon adéquate" de leur enquête.

"Le New York Times n'a pas de bonnes sources, ce qui serait complètement illégal, concernant le rapport Mueller", a répondu le président d'un tweet rageur. "Ils n'ont même probablement aucune source!", a-t-il ajouté, qualifiant, comme il le fait régulièrement, le journal de "Fake News".

Le rapport de près de 400 pages du procureur spécial Robert Mueller, rédigé après une enquête de 22 mois, conclut qu'il n'existe pas d'éléments prouvant une entente ou une coordination entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou pour influencer les résultats de la présidentielle, selon un court résumé du document publié fin mars par Bill Barr.

Mais sur l'autre question centrale de l'enquête, celle d'une potentielle entrave à la justice de la part de Donald Trump, M. Mueller n'a pas livré de conclusion définitive. "Si ce rapport ne conclut pas que le président a commis un crime, il ne l'exonère pas non plus", a écrit l'ancien patron du FBI. C'est sur ce dernier point, que nombre d'élus démocrates aimeraient avoir plus de détails.

- "Mauvais perdants" -

"Les démocrates continuent à démontrer jour après jour qu'ils ne sont que des mauvais perdants", a rétorqué Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain.

M. Barr a promis de rendre public ce rapport à la mi-avril, le temps d'en retirer certains passages sensibles qui pourraient mettre en danger des sources ou contenir des éléments sur d'autres enquêtes en cours.

Mais les parlementaires démocrates, qui contrôlent la Chambre basse du Congrès, exigent que le rapport original leur soit transmis car le ministre, nommé par M. Trump, n'est pas, à leurs yeux, un observateur neutre.

Après les révélations du New York Times, Rudy Giuliani, avocat de Donald Trump, s'en est pris, lui, aux membres de l'équipe Mueller, accusés de multiplier les fuites de façon "sournoise" et de "détester le président des Etats-Unis".

"Je ne peux même plus faire l'inventaire du nombre d'informations erronées qu'ils ont fait fuiter durant l'enquête", a-t-il tempêté sur Fox News. "Combien d'inculpations imminentes ont été annoncées et n'ont finalement pas eu lieu?"

Il s'est dit totalement confiant dans le fait que le rapport corroborerait le résumé fait par le ministre de la Justice. "Pas d'entrave à la justice, pas de collusion avec la Russie", a-t-il martelé.

Autre source d'irritation palpable pour le milliardaire républicain: ses adversaires démocrates ont réclamé mercredi au fisc américain qu'il livre ses six dernières déclarations d'impôts.

Forts de leur nouvelle majorité à la Chambre des représentants, les démocrates sont désormais dotés de l'autorité de réclamer ces documents. Jamais une telle demande, présentée par la commission chargée de la fiscalité, n'a été rejetée par le passé, soulignent-ils.

Une nouvelle fois, M. Trump a mis en avant un "audit fiscal" en cours pour justifier son refus de rendre public ces documents.

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