Grande première: la Fifa lance la Coupe du monde de football virtuel

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La Coupe du monde de football a désormais son équivalent virtuel : Londres accueille samedi et dimanche la toute première édition de la Fifa eNations Cup, un tournoi réunissant vingt nations qui, au lieu de s'affronter balle au pied, se défient sur console.

"C'est la première Coupe du monde des sélections donc il faut marquer le coup. On veut marquer l'histoire. On est excités et impatients d'y être", confie à l'AFP Corentin "Maestro" Thuillier qui représente la France avec son binôme Lucas "Daxe" Cuillerier.

Même fierté du côté du concurrent allemand Michael Bittner, alias "Megabit": "On veut montrer que notre sélection est justifiée, on veut rendre l'Allemagne fière et on va tout donner".

Pendant deux jours, quarante professionnels du jeu vidéo représentant vingt pays vont s'opposer sur le jeu "Fifa 19", développé par EASports. Le vainqueur deviendra le premier pays champion du monde de efoot de l'histoire.

Les vingt équipes nationales sont réparties en quatre poules de cinq et il faut terminer parmi les deux premiers pour se qualifier pour les quarts de finale. Les oppositions se disputent façon Coupe Davis, avec un duel en un-contre-un sur Playstation, un autre sur Xbox et un match de double.

Pour ce tournoi inaugural, toutes les équipes ont été choisies par la Fifa. Parmi elles, figurent de grandes nations traditionnelles du football - Brésil, Allemagne, Argentine - aux côtés de pays pionniers du esport comme les Etats-Unis, la Chine ou la Finlande.

Et pour cette première, le tirage au sort n'a pas été très clément avec les Bleus, qui font partie des favoris et qui sont tombés dans le "groupe de la mort" avec notamment l'Angleterre et l'Arabie saoudite qui comptent dans leurs rangs les deux hommes à battre.

"On se retrouve face au champion du monde en individuel, le Saoudien Msdossary qui est très en forme, et l'Angleterre a le N.1 mondial cette année, Tekkz", explique Brian Savary, sélectionneur adjoint de l'équipe de France efoot.

"Mais leur binôme est un peu moins bon. Notre point fort à nous, c'est que nos deux joueurs sont très bons", ajoute celui qui est chargé de l'analyse vidéo des Bleus et qui sera présent derrière les joueurs pendant les matches pour les encourager et leur donner des conseils tactiques.

- Préparateur mental et nutritionniste -

Pour se préparer, Daxe et Maestro, respectivement 5e et 6e mondiaux sur Xbox et Playstation, se sont retrouvés cette semaine à Clairefontaine, le temple du football français, pour un camp d'entraînement, comparable à celui des footballeurs professionnels.

"C'était top", raconte Maestro, 19 ans, pour qui les tournois de jeu vidéo constituent un métier à plein temps. "On a vu un préparateur mental pour nous aider à gérer l'avant-match, l'après-match... Un nutritionniste aussi nous a donné des conseils pour mieux dormir", poursuit le jeune, qui est sous contrat avec Vitality, le plus gros club français de esport, et gagne des primes selon ses résultats en tournoi.

Leur objectif avant d'entrer dans la compétition: parfaire leur jeu en double. "On s'entraîne pour trouver notre style de jeu et notre tactique parce qu'on ne joue pas du tout de la même manière", explique-t-il.

Après avoir créé l'eCoupe du monde, une compétition individuelle, et l'eCoupe du monde des clubs, la Fifa continue ainsi de surfer sur la vague esport, secteur encore jeune mais en pleine expansion qui intéresse de plus en plus les acteurs du sport traditionnel, notamment pour capter un public plus jeune.

D'après Christian Volk, directeur de la sous-division efootball et gaming de la FIFA, la eNations Cup constitue un "tremplin majeur" qui lui permet "de poursuivre le développement et la promotion de l'efootball".

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