Cris de singe lors de Dijon-Amiens: garde à vue prolongée pour l'auteur

Cris de singe lors de Dijon-Amiens: garde à vue prolongée pour l'auteur
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La garde à vue de l'auteur des cris racistes visant le défenseur et capitaine d'Amiens, Prince Gouano, lors du match de Ligue 1 entre Dijon et Amiens, a été prolongée, a indiqué samedi soir le parquet de Dijon.

"Une enquête de flagrance est en cours et une personne est actuellement en garde à vue à la suite de ces faits. Sa garde à vue va faire l'objet d'une prolongation ce soir, afin de permettre la poursuite des investigations", écrit le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué publié sur Twitter.

Après 77 minutes de jeu vendredi soir, Prince Gouano a commencé à quitter le terrain en lançant vers son banc de touche: "C'est fini on joue plus, je ramène mes coéquipiers, on rentre dans le vestiaire".

Les joueurs se sont alors arrêtés de jouer et certains, dont Prince Gouano, sont allés parler aux supporters dijonnais avant de revenir sur le terrain.

A l'issue de plusieurs minutes de flottement et d'une discussion entre les entraîneurs des deux équipes, Antoine Kombouaré et Christophe Pélissier, avec l'arbitre du match Karim Abed, ce dernier a demandé au speaker du stade: "Faites bien passer le message, si ça reproduit on arrête".

"On est au XXIe siècle, c'est inadmissible. C'est pourquoi j'ai voulu marquer le coup en demandant d'arrêter le match. On est tous égaux, on est tous des êtres humains", a déclaré Prince Gouano au micro de beIN Sports dès la fin du match.

Avant de développer devant la presse: "J'ai entendu des bruitages de singe (...). Je me suis retourné et effectivement il y avait un monsieur qui regardait dans ma direction et qui continuait".

Le président de Dijon Olivier Delcourt a déclaré que le club allait porter plainte "contre l'individu qui a fait cette chose inadmissible".

De son côté, la Ligue de football professionnel (LFP), qui a condamné les "insultes racistes", a indiqué dans un communiqué qu'elle allait "étudier les suites judiciaires à donner" à ces incidents.

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