Fed Cup: le nouveau défi des Bleues

La Française Caroline Garcia lor de l'Open de Miami le 23 mars 2019
La Française Caroline Garcia lor de l'Open de Miami le 23 mars 2019 Tous droits réservés MATTHEW STOCKMAN
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Tout juste rabibochées après deux ans de crise, les filles de l'équipe de France s'attaquent à un nouveau défi de taille face à la Roumanie emmenée par Simona Halep, lors d'une demi-finale de Fed Cup à hauts risques à Rouen (20-21 avril).

"La tâche s'annonce difficile", a parfaitement résumé le capitaine des Bleues. Mais là, il ne s'agit que de tennis.

C'est d'ailleurs sans doute le plus gros défi relevé par Julien Benneteau depuis son arrivée à la tête des Bleues à l'été 2018. Que les discussions autour de l'équipe de France n'aient plus trait qu'à l'enjeu sportif, et non à ses querelles de cour d'école qui l'ont minées pendant deux ans.

Caroline Garcia, la meilleure française, est revenue jouer en Bleue. Et cela change tout de même pas mal de choses. Pour ses retrouvailles avec l'équipe après deux ans d'absence, aux côtés notamment de Kristina Mladenovic, à l'origine d'une brouille ayant provoqué cet éloignement prolongé, tout s'était parfaitement déroulé face aux Belges début février. Deux victoires pour la Lyonnaise, dont l'une face à Elise Mertens (21e), plus une pour Alizé Cornet face à la même Mertens la veille, et une qualification pliée avant même le dernier simple.

Des embrassades, des sourires, plus de crise.... Bref, une copie parfaite, que l'hésitation de Caroline Garcia à garantir sa présence face aux Roumaines avait toutefois quelque peu gâchée.

- Méthode Benneteau -

Mais la méthode Benneteau fonctionne visiblement bien avec la Lyonnaise. Le capitaine a expliqué avoir "laissé faire les choses" après la sortie de sa joueuse, assurant ne pas avoir été "inquiet" sur sa présence à Rouen. Sans doute le choix de la surface, de la terre battue indoor, a peut-être convaincu Caroline Garcia. Un choix de surface que les autres joueuses ont en tout cas validé, excluant tout traitement de faveur.

"Elle ne m'a jamais dit : +Je ne viens que si c'est sur terre battue+", a d'ailleurs assuré le Bressan. La terre battue pour cette demi-finale tombe en tout cas bien dans la saison. Juste après ce week-end rouennais, Caroline Garcia doit aller jouer à Stuttgart sur terre pour y défendre les points de sa demi-finale la saison dernière.

Mais le sujet de Caroline Garcia en Bleue ne devrait plus revenir sur la table. Tout comme le psychodrame qui a plombé l'équipe. Comme un symbole, Julien Benneteau, qui a décidé d'aligner en simples samedi les deux ex-soeurs ennemies Caroline Garcia et Kristina Mladenovic, a poussé jusqu'a les associer en double le dimanche. Et même si le duo reste virtuel en raison du règlement qui permet de changer les joueuses au dernier moment, cela sonne clairement la fin du feuilleton.

"Vous ne savez pas si elles vont jouer en double. Mais si on a besoin, je pense que oui. Elles veulent le meilleur pour l'équipe. On verra", a simplement expliqué Julien Benneteau.

Alors forcément, une finale pour la première campagne de Benneteau, après la dernière perdue à Strasbourg en 2016 face aux Tchèques, non seulement signerait une nomination parfaitement sentie à la tête des Bleues, mais cimenterait encore un peu plus cette équipe.

- "Outsiders" -

Sur le papier, face à une équipe qui compte dans ses rangs l'une des toutes meilleures joueuses du monde, qui a terminé les deux dernières saisons N.1 mondiale, les Françaises ne partent pas favorites.

"On est légèrement outsiders sur cette rencontre", reconnaît d'ailleurs Julien Benneteau. Un statut lié à la présence de Simona Halep en face. Monstre de défense, infatigable, combattante hors-pair, la Roumaine possède sans doute la meilleure condition physique du circuit. En simple, le challenge pour les filles s'annonce de taille, notamment sur terre battue face à la tenante du titre de Roland Garros.

"Elle est hyper solide, hyper régulière depuis très très longtemps. Elle a gagné Roland Garros l'année dernière donc forcément ça place la barre très très haute", a résumé Julien Benneteau. La victoire n'en serait que plus belle...

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