Coupe d'Europe: Toulouse ramené sur terre par le Leinster

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Une mort clinique: le Stade Toulousain, épatant depuis le début de la saison, a vu son beau parcours en Coupe d'Europe s'achever en demi-finales face au méthodique Leinster de Johnny Sexton, large vainqueur 30-12 dimanche à Dublin.

Le tenant du titre affrontera le 11 mai à Newcastle son double prédécesseur au palmarès, les Saracens, pour une savoureuse finale entre deux implacables machines à gagner: les Londoniens ont gagné leurs 8 matches pour arriver là, et les Dublinois n'ont perdu qu'une seule rencontre sur les deux dernières saisons, en phase de poules contre... Toulouse (28-27).

C'était en octobre, et les Rouge et Noir avaient mis fin à la série record de la province (10 succès d'affilée). Ils espéraient rééditer cet exploit, mais l'opposition a ressemblé à s'y méprendre au match retour, quand les Irlandais avaient largement dominé (29-13) pour reprendre la tête du groupe.

Ou, plus récemment encore, à la leçon infligée en mars, dans ce même stade, par l'Irlande au XV de France (26-14). La même sensation d'impuissance a dû envahir Antoine Dupont, Yohan Huget, Thomas Ramos, Romain Ntamack et Médard, qui ont vécu ce calvaire avec les Bleus, lorsque James Lowe a cassé le plaquage de Ramos pour inscrire le premier essai du match (14e, 10-3).

"Ce n'est pas forcément un sentiment d'impuissance, mais l'impression d'avoir perdu contre meilleur que nous", a réagi l'entraîneur toulousain Ugo Mola.

Les Toulousains ont rêvé dix minutes, le temps pour Ramos de concrétiser sur pénalité (0-3, 6e) une séquence de plus de deux minutes. Mais ils ont été trop fébriles pour espérer quoi que ce soit, dans un nouveau match à sens unique.

- Ramos en difficulté -

Trois bévues de Ramos sont révélatrices, elles coûtent deux essais un quart d'heure: son renvoi raté (12e) offre un lancement de jeu au Leinster qui aboutit à l'essai de Lowe, sur lequel il manque son plaquage, et son coup de pied contré par Robbie Henshaw (22e) l'oblige à concéder une mêlée. Au bout de la séquence, le maul irlandais franchit la ligne (26e).

Mais l'arrière n'est pas le seul fautif: entre Richie Gray exclu dix minutes pour avoir touché le ballon sur une mêlée adverse (25e), ou la passe directement en touche de Dupont (49e), c'est tout le collectif toulousain qui a déraillé.

Comme prévu, le Leinster s'est gavé de chaque erreur et a su se montrer patient pour trouver la faille. Comme en janvier, quand les Toulousains n'avaient fait que résister.

- Retour gagnant pour Sexton -

Un doute entourait Johnny Sexton, de retour de blessure après un mois sans match. Mais le meilleur joueur de l'année 2018 a fait honneur à son titre, efficace dans la distribution comme dans le tir au but, avec trois transformations réussies des bords du terrain.

Après le 3e essai du Leinster inscrit par Scott Fardy, qui a surpris Cheslin Kolbe (52e), le match s'est équilibré et aurait même pu être relancé si Médard avait pu aplatir avant Garry Ringrose (60e).

Mais l'essai a été refusé, et le champion d'Europe a pu sécuriser son avance grâce à une nouvelle faute adverse, un plaquage sans ballon de Rynhardt Elstadt sanctionné par le pied de Sexton (27-12, 66e). "On a manqué aussi un peu de réalisme sur les 22 m adverses", a regretté Médard.

Toulouse n'a pas fait mieux qu'en 2011, année de sa dernière participation au dernier carré. A l'époque, Johnny Sexton, Cian Healy, Devin Toner et Sean O'Obrien étaient déjà titulaires et avaient dominé Maxime Médard et les siens (32-23).

L'histoire s'est répétée, et Toulouse n'a plus que le Top 14 pour enrichir sa galerie de trophées qui patiente depuis 2012. Le Leinster, lui, peut le dépasser en mai avec un 5e titre continental.

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