C1 de hand: Nantes croqué par Barcelone en 1/4 de finale aller

C1 de hand: Nantes croqué par Barcelone en 1/4 de finale aller
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Barcelone n'a fait qu'une bouchée de Nantes (32-25) en Loire-Atlantique, mercredi en quart de finale aller de la Ligue des Champions, et a déjà un pied et demi au Final Four de Cologne début juin.

Le coach Thierry Anti avait averti avant le match qu'éliminer le Barça serait un "énorme exploit". C'est désormais un miracle qu'il faudra au HBCN, surclassé dans tous les domaines.

57 secondes: c'est le temps que les Nantais auront mené dans le match, à 1-0, après 1 min 30 sec de jeu.

Le reste a ressemblé à un long cavalier seul des Blaugranas qui ont creusé inexorablement l'écart.

"On a fait un très bon match, je suis très très satisfait de mon équipe. Ils ont compris qu'on devait jouer à 100% ici pour obtenir un résultat comme celui-là", s'est satisfait l'entraîneur catalan Xavi Pascual.

La différence de but qui n'était que de 4 buts à la pause (12-16), notamment grâce au 3/3 de Valero Rivera aux 7 mètres (6/6 au final et 8/10 aux tirs) et à une bonne première période de Kevin Bonnefoi dans les cages (8 arrêts à 35%), paraissait encore modérée au vu de la domination des visiteurs.

Mais les 7 ballons perdus par Nantes sur les 30 premières minutes, contre 0 à Barcelone, disaient mieux la classe d'écart existant entre les deux équipes.

La maîtrise du tempo du match, pour empêcher Barcelone de marquer sur des actions rapides, et un engagement défensif de tous les instants pour contrarier le jeu placé, avaient été érigés par Anti comme les points cruciaux pour espérer exister dans ce match.

Nantes n'a vraiment réussi à se surpasser ni dans l'un ni dans l'autre.

Circulation de balle ultra-rapide, renversements de jeu qui ont mis la défense nantaise à l'amende, efficacité diabolique d'un Ludovic Fabregas (8/9) trop facilement trouvé au cœur de l'arrière-garde, Barcelone a fait ce qu'il voulait.

Le jeu allait parfois tellement vite que Nantes semblait manquer d'oxygène, comme cette séquence surréaliste d'une dizaine de secondes, à la 14e minute, où les joueurs du "H", en supériorité numérique, ont tranquillement remonté le ballon alors que la cage adverse était vide, sous les yeux incrédules de leur coach qui se tenait la tête à deux mains.

"On a fait trop d'erreurs, parfois des erreurs incroyables. Je ne sais pas si c'est le stress, mais on n'a pas joué notre jeu habituel", a déploré le coach nantais après le match.

Mais que faire contre une équipe aussi tonique, aussi sûre de sa force et dont les joueurs sont capables de trouver des solutions même quand ils ont un ou deux adversaires sur le dos ?

"Il nous a manqué beaucoup de choses. On perd 14 ballons sur le match et on se fait sanctionner sur le jeu rapide après, ça se voit au résultat final", a admis l'arrière gauche Romain Lagarde.

"J'espère qu'on aura un peu d'orgueil pour aller chercher quelque chose là-bas", a-t-il ajouté.

L'orgueil, qui a permis à Nantes de limiter la casse en faisant revenir son déficit de -10 (16-26 45e) à sept unités au coup de sifflet final.

Mais l'orgueil ne suffira sans doute pour le match retour le 4 mai au Palau Blaugrana qui relève d'une mission impossible pour les finalistes de l'an dernier.

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