Cadres d'État dans le sport: pas de transformation "s'ils n'y adhèrent pas" pour Maracineanu

Cadres d'État dans le sport: pas de transformation "s'ils n'y adhèrent pas" pour Maracineanu
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le projet de transfert de la gestion des 1.600 conseillers techniques sportifs (CTS), cadres payés par l'Etat, vers les fédérations, ne pourra se réaliser "s'ils n'y adhèrent pas", a assuré jeudi Roxana Maracineanu, la ministre des Sports.

Cette déclaration intervient alors que la volonté du gouvernement de transférer aux fédérations la gestion des 1.600 CTS, ces cadres payés par l'Etat - comme les directeurs techniques nationaux (DTN) et entraîneurs de haut niveau - que de nombreuses fédérations olympiques considèrent comme indispensables, a provoqué une levée de boucliers.

"On fera la transformation avec eux, avec les cadres et avec les fédérations. On ne pourra de toute façon pas la faire s'ils n'y adhèrent pas", a déclaré Roxana Maracineanu sur France Inter.

Les CTS "ne perdront pas leur statut de fonctionnaires, ni même leur évolution de carrière, néanmoins les fédérations vont recevoir une compensation financière de la part de l'État pour qu'elles ne soient pas pénalisées", a-t-elle précisé.

La nouvelle Agence nationale du sport (ANS), censée dépoussiérer le modèle sportif français mis en place dans les années 60 et basé sur une tutelle de l’État, "sera plus exigeante avec les fédérations", explique-t-elle.

"On va leur demander plus de résultats, plus de comptes en leur donnant plus d'argent. Elles vont recevoir plus de moyens par l'État et les collectivités. Et c'est pour cela qu'il faut qu'elles aient complètement la main sur leurs ressources humaines et que des gens leur rendent des comptes à elles", a expliqué Roxana Maracineanu, au lendemain de la présentation de la nouvelle ANS.

C'est notamment au sein de cette agence, et non plus au ministère, que seront décidés les montants des subventions versées aux fédérations pour le haut niveau.

Selon la ministre, "ces fédérations doivent être rassurées sur la compensation financière" car "elles ne pourront pas assurer toutes seules cette charge financière".

Le transfert des CTS vers les fédérations a entraîné un mouvement de protestation. Un collectif de 1.000 cadres a demandé à Roxana Maracineanu de retirer son projet dans un violent courrier le 18 avril, évoquant une "opération de destruction du sport français".

Mercredi, la commission olympique et paralympique, composée de présidents de fédérations olympiques, s'est opposée "à l'unanimité aux propositions de détachement des CTS qu'elle estime inappropriées".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris