PSG: Thomas Tuchel, la descente aux enfers

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Tout avait commencé par des sourires, un Trophée des champions et un départ canon. Mais la première saison de Thomas Tuchel au Paris SG a ensuite déraillé, de la cruelle élimination en Ligue des champions jusqu'à la perte de la Coupe de France samedi.

Accueilli l'été dernier avec scepticisme en raison de son maigre palmarès (Coupe d'Allemagne en 2017) et de son inexpérience avec les mégastars, l'ex-entraîneur de Dortmund a rapidement conquis les coeurs, par sa personnalité chaleureuse et son football très offensif.

Surtout, "TT" a fait de l'équipe parisienne une incroyable machine à gagner et à broyer ses adversaires: Monaco en a fait les frais début août, laminé 4-0 au Trophée des champions, prélude à une série de 14 victoires consécutives en Ligue 1, un record parmi les grands championnats en Europe.

Seul Liverpool a mis le PSG à terre lors de la première moitié de saison, dans la ferveur d'Anfield et le temps additionnel (3-2).

Les premiers nuages ne sont pas venus du terrain, mais plutôt du vestiaire avec le début du feuilleton Adrien Rabiot, écarté du groupe professionnel pour ne pas avoir prolongé le contrat qui le lie jusqu'en fin de saison avec son club formateur.

Cette sanction voulue par l'état-major du PSG est le premier caillou dans la chaussure de Tuchel, agacé ensuite par le mercato d'hiver insatisfaisant, avec le peu connu Leandro Paredes (Zenith Saint-Petersbourg) pour seule recrue.

- Contrat prolongé? -

Après la trêve, l'inattendue élimination en quart de finale de la Coupe de la Ligue contre le relégable Guingamp a jeté un premier froid, avant la première défaite en L1 sur le terrain de Lyon et les blessures successives de ses vedettes d'attaque Edinson Cavani, Angel Di Maria et Neymar.

C'est sans le Brésilien, privé de terrain pendant trois mois, que le PSG a sombré à domicile contre une équipe bis de Manchester United début mars en huitième de finale retour de Ligue des champions.

Sept mois après avoir chanté "Happy" de Pharrell Williams lors d'un bizutage arrosé avec ses joueurs pour fêter le premier titre de son mandat (Trophée des Champions), la parenthèse enchantée s'est renfermée brutalement pour l'Allemand.

Tuchel a eu beau évoquer la thèse de "l'accident", après l'invraisemblable couac face aux Red Devils qui a déclenché la colère des supporters ultras, le technicien de 45 ans a été recruté en mai dernier pour deux ans afin de faire franchir un cap au PSG en Ligue des champions.

"Je veux rester longtemps, je veux grandir et avoir du succès avec le club, c'est mon but. C'est absolument clair", a-t-il déclaré le 11 mars, cinq jours après l'élimination en C1.

- Siège éjectable? -

Selon plusieurs médias sportifs, le PSG a depuis prolongé le contrat de Tuchel. Mais ni le club, ni le principal intéressé n'ont confirmé.

Il reste que, malgré les déboires de la seconde partie de saison, l'Allemand a imprimé sa marque au sein du club champion de France, avec notamment des adaptations tactiques qui ont fait mouche.

Les repositionnements de Marquinhos et Dani Alves au milieu de terrain, dépeuplé après la mise à l'écart de Rabiot et la fin de contrat de Lassana Diarra, ont par exemple été salués.

A son crédit également, une gestion habile de l'exigeant vestiaire parisien, entre "happy management" (jours de vacances supplémentaires et signes d'affection réguliers) et sanctions sportives, comme lorsque Kylian Mbappé et Rabiot ont été privés d'une titularisation en octobre à Marseille pour un retard à l'avant-match.

Tuchel est attendu au tournant pour la saison prochaine. Depuis l'arrivée des propriétaires qatariens en 2011, les entraîneurs sont sur un siège éjectable: Antoine Kombouaré n'est resté qu'une saison, Carlo Ancelotti et Unai Emery en ont fait deux et Laurent Blanc, trois.

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