Top 14: Clermont met un pied en demies et enterre le Stade Français

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Terminus probable: sauf miracle, le Stade Français ne participera pas à la phase finale du Top 14 après sa défaite à domicile dimanche lors de la 23e journée contre Clermont (41-25), qui a de son côté validé sa qualification et quasiment son billet pour les demi-finales.

L'ASM (2e, 77 pts) ne peut plus être rejointe lors des trois dernières journées par le premier non qualifié, Montpellier (7e, 57 pts), et n'a besoin que d'un succès pour rallier directement les demi-finales, en compagnie de Toulouse.

Elle ne devrait pas y croiser la route du Stade Français, dont l'écart de six points sur le dernier qualifié semble rédhibitoire vu son calendrier (déplacements sur le terrain du Racing 92 et de Montpellier avant la réception de Pau).

D'autant que le club de la capitale est amoindri par les blessures (Maestri, van der Merwe, Fisi'ihoi) et la suspension de son centre Jonathan Danty jusqu'à la fin de saison.

Il s'apprête à vivre une quatrième saison de suite sans phase finale du championnat, un échec pour le premier exercice aux commandes du manager sud-africain Heyneke Meyer.

"Il faut maîtriser mieux certaines choses pour devenir une grande équipe. Nous, les joueurs, devons tout le temps nous remettre en question, mais chacun dans son domaine doit se remettre en question, que ce soient les dirigeants, les entraîneurs, les joueurs" a estimé le capitaine parisien Sergio Parisse.

"La réussite d'un club est collective. Il faut qu'on arrive tous ensemble à trouver la bonne formule pour être compétitifs et amener ce club où on doit l'amener" a-t-il ajouté.

Pour Meyer, le propriétaire du club, le milliardaire suisse d'origine allemande Hans-Peter Wild, a sorti le chéquier, débauchant à prix d'or Nicolas Sanchez, Gaël Fickou et Yoann Maestri.

Avant de lui donner les coudées encore un peu plus franches sur le secteur sportif, sacrifiant début janvier son homme de confiance Robert Mohr puis Julien Dupuy, au club depuis dix ans comme joueur puis entraîneur.

"On construit petit à petit, ce groupe travaille énormément, et parfois c'est dans la défaite qu'on apprend le plus" a commenté l'entraîneur des avants parisiens Pieter De Villiers.

- Cinquième défaite à domicile -

Malgré ces renforts de poids, Paris était trop tendre cette saison, notamment à domicile, où il s'est incliné dimanche pour la cinquième fois, à chaque fois face à un concurrent pour la qualification (Racing, La Rochelle, Lyon et Toulouse avant Clermont).

"Si on gagne à l'extérieur et qu'on ne valide pas à domicile, c'est compliqué" a relevé l'ouvreur du Stade Français Jules Plisson.

L'ASM avait pourtant mis plusieurs titulaires au repos (Slimani, Parra, Lopez et Fofana) ou sur le banc (S. Timani et Raka), mais était trop forte pour ce Paris-là.

Lequel n'a pas su poursuivre sur la lancée de son début de match tonitruant (13 à 0 après douze minutes de jeu). La faute d'abord, comme lors de la précédente journée face à Agen (victoire 25-22), à son indiscipline: deux cartons jaunes (Arias, 19e, et Fickou, 24e) les ont laissés momentanément à 14 puis 13 (comme contre Agen) et ont permis à Clermont de passer devant (14-13, 26e).

La seconde période a, elle, été un long cavalier seul des Auvergnats qui, largement dominateurs en mêlée fermée et dans le jeu, notamment dans le sillage de Damian Penaud, ont inscrit trois essais supplémentaires (cinq au total). Quand le Stade Français a, lui, dû se contenter de deux pénalités.

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