Athlétisme: la sprinteuse hyperandrogène Dutee Chand "triste" pour Semenya

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La sprinteuse indienne Dutee Chand, suspendue en 2014 en raison de son hyperandrogénie, a apporté jeudi son soutien à la Sud-Africaine Caster Semenya, déboutée la veille par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de son recours contre le règlement la concernant.

Le TAS a rejeté mercredi le recours de Semenya contre les règles de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) obligeant les athlètes hyperandrogènes, comme elle, à faire baisser leur taux de testostérone.

"Ce n'est pas normal. Je suis triste pour elle, elle a souffert comme moi", a confié Chand à l'AFP. "C'est naturel (sa condition, NDLR). Augmenter ou diminuer la testostérone n'est pas de notre ressort. Maintenant, les scientifiques peuvent la guider".

"Mais elle n'est pas pauvre comme moi et elle est bien connue avec beaucoup d'argent et de ressources", a-t-elle ajouté.

Chand, médaillée d'argent sur 100 et 200 m aux Jeux asiatiques de Jakarta l'année dernière, a livré une longue bataille juridique après sa suspension en 2014 en raison de son hyperandrogénie avant de saisir le Tribunal arbitral du sport en 2015 et de gagner le droit de concourir à nouveau.

"C'est mon équipe juridique qui s'est occupée de son affaire. L'équipe qui s'est battue dans mon cas a également traité le dossier de Caster Semenya," a affirmé Chand.

"Je pense qu'elle et son équipe trouveront un moyen de s'en sortir. Elle est médaillée olympique et son pays est derrière elle", a ajouté Chand, qui n'est pas concernée par le nouveau règlement IAAF, car elle ne court que les épreuves de sprint, 100 et 200 mètres. Les mesures de l'IAAF ne concernent que les courses de demi-fond, du 400 m au mile.

Mercredi, le TAS a débouté Semenya, double championne olympique et triple championne du monde du 800 m, tout en estimant que le règlement sur les DDS (différences de développement sexuel) était bien "discriminatoire". L'instance a demandé à l'IAAF d'amender plusieurs points de ses mesures.

Outre Semenya, d'autres athlètes dont comme les médaillées de bronze et d'argent sur 800 m aux JO de Rio en 2016, Francine Niyonsaba (Burundi) et Margaret Wambui (Kenya), ont été reconnues hyperandrogènes, c'est à dire générant naturellement un taux de testostérone très élevé.

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