Ligue 1: Marseille cherche un sursis à Strasbourg

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L'Olympique de Marseille a déjà joué beaucoup de matches de la dernière chance cette année, celui de Strasbourg, vendredi (20h45) pour la 35e journée, ressemble vraiment à l'ultime espoir de ne pas finir bredouille, et il est mince.

La "dégringolada". La 12e défaite en Ligue 1, à domicile contre Nantes (2-1), a relégué l'équipe de Rudi Garcia à huit points du podium, désormais hors d'atteinte sauf pur miracle, et à cinq de Saint-Étienne et de la quatrième place, dernier embarquement pour la Ligue Europa.

Même Montpellier est passé devant, à la différence de buts (+11 contre +7)...

"Nous sommes dans une situation très compliquée, admet l'entraîneur, Rudi Garcia, elle pourrait paraître irrémédiable pour certains, mais il faut tout donner".

Avant les grandes manœuvres de l'été, il faut terminer au mieux cette saison, et sauvegarder un brin d'intérêt à l'"Olimpico" contre Lyon, le 12 mai. Les supporters, déjà très remontés, risquent bien d'exploser de colère en cas d'humiliation finale contre l'adversaire honni.

Avant, donc, les éventuels remaniements dans l'organigramme et le staff technique, avant l'inévitable bouleversement d'un effectif qui va devoir réduire la voilure, surtout s'il n'y a pas la moindre coupe d'Europe à la clef, il faut essayer de bien finir, en passant par l'Alsace.

- "Plus de joker, plus rien" -

"On a eu une saison difficile, mais elle n'est pas terminée, se défend Dimitri Payet. Pour recoller et gratter des places, il reste 12 points à prendre, j'y crois encore."

Pour le capitaine, "se qualifier pour une coupe d'Europe est le strict minimum, on a quatre matches et plus le droit à l'erreur, plus de joker, plus rien".

Très décevant cette saison, "Dim" reconnaît, à titre personnel: "Je peux faire beaucoup, beaucoup mieux sur le terrain".

Lui et d'autres cadres, de Steve Mandanda à Florian Thauvin, pas sûr de jouer à Strasbourg en raison d'une douleur à une cheville (Bouna Sarr, touché au genou droit, est lui très incertain), n'ont pas été à la hauteur cette saison.

Mais ils doivent au moins bien finir avant de penser à la suite, et à un éventuel départ.

Son entraîneur assure que ses hommes sont concernés. "Je n'ai pas à l'esprit des joueurs qui penseraient à leur cas personnel", relève Rudi Garcia.

Mais il prévient, en insistant sur le fait qu'il dit cela parce que "depuis Nantes, notre position s'est vraiment compliquée", qu'il aura "un œil très attentif au comportement individuel de mes joueurs. Je veux qu'ils sachent qu'ils portent l'écusson de l'Olympique de Marseille sur le cœur et ça donne des devoirs. Je vais voir qui donne tout et qui ne le donne pas".

- Balotelli et les "saints" -

Le propriétaire Frank McCourt aussi a parlé à ses joueurs, juste avant qu'ils ne soient plumés par les Canaris.

"Un vrai discours de patron, de chef, commente Payet. Il nous a rappelé sa confiance mais nous a aussi mis en face de nos responsabilités".

Rudi Garcia, qui a tiré sur toutes les ficelles du management cette saison, a aussi pris la défense de ses joueurs jeudi, de Mario Balotelli en particulier.

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"J'espère que je n'ai pas tout tenté, nuance le coach, mais on a tenté beaucoup de choses, oui."

Il l'a défendu pour sa claque sur Diego Carlos, qui aurait pu lui coûter un carton rouge.

"Il m'a dit que ce n'était pas volontaire, il faut lui faire confiance", commence Garcia.

"Une chose est certaine, il est quand même victime de +l'intelligence+ adverse. Moi-même, quand je jouais contre Balotelli (avec l'AS Rome, ndlr), je disais à mes joueurs: +Faites-le disjoncter+", raconte le coach.

Ce jaune "n'est pas admissible" de la part du buteur italien, qui avait risqué l'exclusion déjà à Bordeaux, "mais il ne faut pas toujours tirer dans le même sens, il ne joue pas toujours contre des saints, même quand ils font cinq roulés-boulés alors qu'ils n'ont été touchés qu'une fois", lance le technicien, visant clairement Diego Carlos.

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A l'OM, "on a une version plutôt sage et réfléchie de Balotelli", conclut Garcia. Il aura bien besoin du meilleur de son buteur à Strasbourg.

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