L1: Paris n'est pas guéri

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Malmené, le Paris SG a pris un point contre Nice (1-1) samedi, mais le penalty raté par Edinson Cavani dans le temps additionnel prive le champion de Ligue 1 d'une victoire bienvenue dans une passe difficile, lors de la 35e journée.

Quand l'arbitre Frank Schneider a désigné le point de penalty après avoir consulté l'écran de la VAR, celui qui a condamné le PSG en Ligue des champions en mars, le Parc des Princes a cru qu'enfin, le sort allait sourire à ses favoris, chahutés ces dernières semaines.

Mais l'attaquant uruguayen a buté sur Walter Benitez (90e+3)... et, une nouvelle fois, le PSG a dû affronter les sifflets de ses supporters en sortant du terrain, après ce deuxième match nul à domicile.

Une semaine après sa défaite traumatisante en finale de la Coupe de France contre Rennes (2-2 a.p., 6-5 aux t.a.b.), le club de la capitale, qui restait sur quatre revers en cinq matches, va un peu mieux. Il a montré du mental pour égaliser, et le retour d'"Edi" comme titulaire donne de l'air à l'entraîneur Thomas Tuchel confronté à une cascade de blessures ces dernières semaines.

Mais la chute de tension du patient parisien, démobilisé depuis son titre, est réelle. Sa défense a été fébrile, à l'image de Juan Bernat qui a souffert face à Youcef Atal, et son animation offensive, pas aidée par le mauvais match de Julian Draxler, n'a pas donné de relief à ce Paris-Nice sans grand enjeu.

-"Comme un amical"-

Ce match a même failli lui échapper lors d'une minute totalement folle, entre la barre transversale qui a privé Allan Saint-Maximim du but du 2-0 (57e) et le penalty provoqué par Angel Di Maria (58e) et transformé par Neymar (60e).

"C'est une phase un peu bizarre", a reconnu Tuchel. "On joue le match comme si c'était un amical. Il n'y a rien à gagner, pas d'objectifs à atteindre. Nous ne sommes pas contents de notre jeu, on manque de rythme, d'agressivité, d'accélération. Je peux comprendre. Ca montre aussi à quel point mon équipe a été extraordinaire jusqu'à la trêve (de fin mars)."

Ce deuxième nul à domicile élimine les coéquipiers de Neymar de la course pour égaler le record du plus grand nombre de points sur une saison, 96, détenu par leurs prédécesseurs de l'exercice 2015/2016. Mais un succès contre Dijon dans deux semaines, pour la der' au Parc, pourrait leur offrir celui du plus grand nombre de points gagnés à la maison, depuis l'instauration de la victoire à trois points. A Paris, on se console comme on peut.

- Cavani de retour -

Tuchel, sous le feu des critiques toute la semaine, avait pourtant choisi d'opposer aux grands problèmes, sa grande équipe: sans Kylian Mbappé suspendu ni Thiago Silva blessé, mais avec Neymar, Angel di Maria et Cavani, rétabli de sa blessure à une hanche contractée début février.

L'attaquant uruguayen a été fidèle à lui-même, en étant généreux dans les efforts défensifs, mais ses coéquipiers ont eu du mal à le trouver. Il a aussi raté la balle de match à la 90e+3.

En défense, le PSG, qui restait sur 13 buts encaissés lors des cinq derniers matches, a continué de montrer des signes de fébrilité. Dès la 10e seconde, la balle perdue de Presnel Kimpembe laissait entrevoir une nouvelle soirée difficile.

Dani Alves a été piégé par la longue relance de Dante, qui a trouvé dans son dos le Camerounais Ignatius Ganago pour l'ouverture du score après trente secondes dans la seconde période (46e). Bernat a aussi eu le tournis face à Atal, qui a offert le but du K.-O. à Saint-Maximim qui n'en a pas profité. Il est temps que la saison se finisse pour le PSG.

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