Le sort des Jeux d'hiver 2026 passe par l'Australie

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Les Jeux olympiques d'hiver 2026, attribués fin juin à Stockholm ou Milan, et la campagne pour les Jeux d'été 2032, brigués par deux candidats déclarés, l'Indonésie et les deux Corées, animeront la convention SportAccord à partir de dimanche à Gold Coast (Australie).

C'est bien au bord des plages de sable blanc du Queensland, paradis des surfeurs, que l'on va évoquer la descente de ski alpin et les épreuves de hockey sur glace des JO d'hiver 2026. Rien d'incongru à cela: Gold Coast accueille en effet du 5 au 10 mai la convention SportAccord, qui réunit tous les ans les fédérations internationales de sport, sous le patronage du Comité international olympique.

En pleine campagne pour les Jeux d'hiver, le gratin du sport mondial aura droit à une présentation des deux candidatures encore en lice, ce à quelques semaines de l'attribution des JO-2026 par le CIO le 24 juin à Lausanne.

Jeudi après-midi, les présidents des sept fédérations internationales de sports d'hiver assisteront d'abord à la présentation de la candidature de Stockholm-Are puis à celle de Milan-Cortina.

Chaque prétendant diffusera, depuis l'Europe, un message vidéo de 15 minutes, suivi d'une séance de questions-réponses par visioconférence.

"Pour des raisons de durabilité et d'économie", le CIO, contrairement à ce qui se produisait par le passé, "ne demande pas aux deux villes candidates de se déplacer".

- Rome joue le jeu -

Rome joue le jeu, en n'envoyant aux antipodes que Carlo Mornati, secrétaire général du Comité olympique italien et vice-champion olympique d'aviron à Sydney en 2000.

Stockholm de son côté pourra compter sur une délégation plus étoffée, avec Richard Brisius, directeur général de la candidature et Mats Arjes, président du Comité national olympique. Mais aussi sur ses deux membres du CIO, Gunilla Lindberg, l'influente secrétaire générale de la l'Association des Comités nationaux olympiques (ANOC) et Stefan Holm, champion olympique de saut en hauteur en 2004 à Athènes.

"Richard Brisius et Mats Arjes se déplacent à SportAccord pour informer sur la candidature de Stockholm/Are et pour apprendre de la part des fédérations et des membres de la famille olympique", explique sobrement un porte-parole suédois.

Pour être plus clair, à quelques encablures du dénouement, il s'agira pour Stockholm d'intensifier son lobbying alors que beaucoup d'observateurs font de Milan/Cortina le favori.

Pour un spécialiste des candidatures olympiques, cette étape de Gold Coast reste fondamentale pour les deux villes candidates.

"Si les fédérations de sport d'hiver ont vu leur pouvoir se réduire au cours des dernières années, elles restent très importantes car leur position influence beaucoup de membres du CIO n'appartenant pas aux nations de sports d'hiver", explique ce consultant.

"Beaucoup de membres du CIO tiendront compte de l'avis des fédérations de sports d'hiver pour se forger une opinion", ajoute-t-il.

- Les JO 2032 s'invitent -

Alors que tout l'état-major du CIO sera sur place derrière son président Thomas Bach, avec son directeur général Christophe de Kepper et l'influent directeur des sports Kit McConnell, la campagne pour les Jeux d'été 2032 s'invitera également dans les débats. Notamment pour des raisons de proximité géographique car après l'Europe (Paris-2024) et les Etats-Unis (2028) et en vertu du principe de rotation des continents, le choix du CIO pour les JO-2032 devrait logiquement pencher vers l'Asie-Pacifique.

A ce jour, l'Indonésie, qui a organisé les derniers Jeux asiatiques, a officiellement fait acte de candidature et le CIO a officiellement encouragé en février une candidature commune des deux Corées.

L'Inde s'est également déclarée intéressée tout comme Brisbane, capitale du Queensland, Etat qui avait accueilli en 2018 les Jeux du Commonwealth organisés à Gold Coast.

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