Top 14: le Stade Français douche le Racing et garde espoir

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Toujours vivant! Le Stade Français a conservé un espoir de barrages en dominant le Racing 92 (27-23), dimanche, gâchant du même coup l'ultime rencontre à l'Arena du futur entraîneur des arrières du XV de France Laurent Labit.

Les Stadistes ont besoin d'un sans-faute pour espérer voir les barrages: ils ont franchi la première des trois étapes en remportant le derby francilien qui les ramène à 4 points - soit une victoire - du sixième et dernier qualifié... le Racing, qui se contente d'un point de bonus défensif.

Mieux, ils se sont vengés d'un adversaire qui les avait battus 17-16 à l'aller, à Jean-Bouin, stoppant net la bonne dynamique parisienne du début de saison. Un coup d'éclat qui tombe à pic pour Heyneke Meyer, le directeur sportif sud-africain, prolongé jusqu'en 2022 par le propriétaire du Stade Français Hans-Peter Wild, qui a indiqué juste avant le match vouloir "injecter encore 100 millions d'euros sur les 5 prochaines années" dans le club.

"Le cadre était compliqué: il y avait pas mal de bruit hors terrains cette semaine. Les joueurs ont fait taire ces voix... Une équipe ne peut pas jouer comme ça si elle n'est pas soudée. Il y avait beaucoup de jeunes, avec un seul talonneur, beaucoup de blessés..., a admis l'entraîneur des avants parisiens Pieter de Villiers. Ils ont répondu présents parce qu'ils travaillent pour un projet, ils savent qu'ils travaillent pour quelque chose."

Les deux recrues phares du dernier mercato, le centre Gaël Fickou et le demi d'ouverture Nicolas Sanchez, l'ont peut-être entendu, principaux meneurs de l'acte de résistance parisienne.

Fickou a d'ailleurs ouvert le score au bout d'une belle combinaison collective (0-7, 4e). Mais avec un essai en solo de Leone Nakarawa (17e) et une interception concluante de Louis Dupichot (40e), le Racing pensait sans doute avoir fait le plus dur en virant en tête à la pause (17-10). D'autant que les Stadistes, décimés par les blessures (Bonfils, Pyle, Plisson, Burban, Panis, Camara, Maestri, Van der Merwe...), devaient a priori craquer sur la longueur.

C'est tout le contraire qui s'est produit en seconde période, grâce au travail des avants parisiens. Dominateurs partout, dans les rucks, en mêlée et en touche, les "gros" ont obtenu un essai de pénalité (54e) après l'exclusion temporaire de Bernard Le Roux pour un plaquage cathédrale sur Nicolas Sanchez.

Ces dix minutes passées en infériorité numérique ont été fatales aux Altoséquanais, qui ont encaissé un troisième essai dans la foulée par Giorgi Melikidze (57e).

"C'était un match particulier, au-delà du derby: c'était notre dernier match à domicile, c'était un match décisif pour la qualification et on n'a pas été à la hauteur de l'événement. Il nous a manqué pas mal d'agressivité, de lucidité et d'efficacité quand on avait le ballon... Et encore, une fois, le mal de la saison, cette indiscipline qui nous a fait défaut, a expliqué le talonneur du Racing Dimitri Szarzewski. Donc, à nous de faire ce qu'il faut: de nous poser les bonnes questions, de nous remettre en question pour bien entamer les deux derniers matches."

Dans une fin de match très tendue, Morné Steyn a sécurisé l'avantage des siens par un drop (71e, 27-23) et les Parisiens ont tenu bon.

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