Dopage: l'athlète russe qui courait sous un faux nom condamnée à 12 ans de suspension

Dopage: l'athlète russe qui courait sous un faux nom condamnée à 12 ans de suspension
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La spécialiste russe du 800 m Kseniya Savina, qui a couru pendant plusieurs années sous une autre identité, a été condamnée à 12 ans de suspension pour avoir fourni de faux documents afin de justifier un contrôle positif à l'EPO, a annoncé mercredi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU).

Athlète de niveau international, avec un record personnel à 1:59.97 sur 800 m, Kseniya Savina n'est pas connue pour son palmarès: la suspension de la Russie depuis novembre 2015 pour un vaste scandale de dopage l'a empêchée de défendre ses chances hors des frontières russes.

Mais plusieurs enquêtes de médias, notamment le site russe Match et l'AFP, ont révélé que Kseniya Savina avait contourné cette suspension en participant de 2016 à 2018 à des compétitions en Europe (Belgique, France, Portugal, République Tchèque) sous l'identité d'une amie ukrainienne ex-athlète, profitant de leur ressemblance physique.

Les fédérations russes et ukrainiennes enquêtent toujours sur cette fraude, que Kseniya Savina a nié.

Kseniya Savina est condamnée mercredi pour une autre histoire, qui implique également de faux documents. Contrôlée positive à l'EPO en mai 2018 lors d'un stage à Ifrane au Maroc, Savina a expliqué aux enquêteurs de l'AIU que la substance interdite provenait d'un traitement réservé à son mari et entraîneur Alexei Savin, victime d'insuffisance rénale, que leur logeur aurait malencontreusement mélangé avec un traitement suivi par Kseniya Savina pour son mal de dos.

Pour prouver leur bonne foi, l'athlète et son mari ont fourni à l'AIU une copie du diagnostic d'insuffisance rénale d'Alexei Savin venant d'une clinique de Simferopol en Crimée: mais le document s'est avéré être un faux, après vérifications de l'AIU et de l'agence russe antidopage (RUSADA).

Pour son contrôle positif, sa tentative d'explication frauduleuse, ainsi que pour complicité, Kseniya Savina (29 ans) écope de 12 ans de suspension, alors que son époux-coach Alexei Savin est suspendu 4 ans.

Les deux peuvent encore faire appel, même si l'athlète a déjà indiqué à sa fédération avoir mis un terme à sa carrière.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris