C1: Tottenham, le miracle permanent

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Le plus petit des gros trouve toujours un moyen: Tottenham, le moins riche du "Big six" anglais, enchaîne les miracles sous la direction de Mauricio Pochettino, à l'image de sa qualification pour la finale de la Ligue des champions mercredi.

"J'ai déjà dit qu'ils étaient des héros (...) Je pense qu'ils sont des super-héros maintenant. Avoir mené le club en finale de la C1, ça tient du miracle. Personne ne croyait en nous en ce début de saison et nous sommes pourtant si près du top 4 et de la finale", s'est enthousiasmé l'émotif entraîneur argentin.

Mercredi à Amsterdam face à l'Ajax, il a fallu un triplé de l'inattendu Lucas Moura, dont le but de la victoire après six minutes de temps additionnel, pour renverser une situation compromise.

Battu 1-0 à l'aller à Londres, les Spurs ont encaissé deux buts avant la mi-temps pour se creuser un trou de trois buts à remonter. Mais ils l'ont fait!

Entre deux bouffées d'émotion, Pochettino a donc pu se rappeler comment son groupe a renversé tous les obstacles ou presque sur son passage cette saison. En très grande partie grâce à son "brillant leadership", comme le qualifie le Times.

Pochettino est génie, assure le quotidien, tout comme son homologue Jürgen Klopp qui a conduit Liverpool à un autre miracle, contre Barcelone mardi (4-0, aller: 0-3): "Ils ont réussi à faire croire à leurs joueurs que c'était possible, quand tout suggérait qu'ils n'avaient plus aucune chance."

- Sans Kane -

Les Londoniens ont d'abord attaqué la phase de groupes sur les genoux, après une Coupe du monde fatigante pour les nombreux demi-finalistes de son groupe (Lloris, Alderweireld, Vertonghen, Kane, Alli, Rose, Dier, Trippier).

Pire, les finances plombées par le coût du nouveau stade et ses retards à répétition n'ont pas permis au club de se renforcer sur le marché des transferts.

A la fin de la phase aller, les Spurs n'en menaient donc pas large, avec un seul petit point au compteur. Le club a remonté la pente avec sept points en trois matches pour doubler l'Inter sur le fil et prendre la deuxième place derrière le Barça. Déjà un petit miracle...

Sans renfort non plus au mercato d'hiver, les Londoniens ont continué à avancer malgré les blessures et notamment celle de leur talisman Harry Kane.

Si le club a balayé le Borussia Dortmund en huitième de finale, il lui a fallu un deuxième miracle pour passer le géant Manchester City. Un match retour fou (défaite 4-3) avec quatre buts en onze minutes et un but probablement marqué du bras par Fernando Llorente, présent sur la pelouse après une énième blessure au milieu de terrain.

Mais, déjà, malgré les absents, la fatigue, les Spurs n'avaient pas abdiqué, montrant des ressources inattendues.

- Besoin de recruter -

A nouveau remplaçant mercredi, le colosse espagnol a fait la différence en seconde période, sa présence mobilisant une partie de la défense de l'Ajax.

Tout comme l'apport de Llorente, le triplé de Moura a été le fruit du savant calcul de Pochettino et de sa capacité à s'adapter aux événements, à faire beaucoup avec peu.

"C'est difficile de comprendre notre rotation mais l'équipe est plus importante que n'importe quel nom", a expliqué l'Argentin. "Si vous êtes honnête et que vous montrez du respect pour les 25 joueurs que vous devez gérer chaque jour alors ce genre de chose peut arriver. Pour réaliser de grandes choses, il est clair qu'il faut 25 joueurs. (...) Je pense que croire en toute l'équipe rapporte."

Reste que si le manager peut encore réussir un miracle contre Liverpool pour la première finale de Ligue des champions de l'histoire du club, il aura besoin d'aide cet été.

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Depuis son arrivée en 2014, le solde négatif des transferts n'est que d'une trentaine de millions d'euros. Chez ses concurrents Liverpool, Manchester City, Manchester United, voire Chelsea, ce montant se compte en centaines.

Mais, sans dépenser, la machine à miracles va se gripper. Et Pochettino, convoité par le Real Madrid et Mancheste United, finir par rêver d'ailleurs.

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