La Coupe, avant le Championnat puis l'Euroligue: l'Asvel prête au décollage

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Une Coupe de France en apéritif samedi (19h00) contre Le Mans à Paris-Bercy, avant peut-être un 19e titre de champion de France, puis l'Euroligue: Villeurbanne se prépare à entrer dans une nouvelle dimension pour côtoyer la cour des grands d'Europe.

"Pour le moment notre saison est très positive, mais elle doit se concrétiser par un titre voire deux. Quand nous sommes arrivés au club avec Tony Parker en 2014, nous avions évoqué la constance au top niveau", explique à l'AFP le président délégué Gaëtan Muller.

Si l'Asvel a maîtrisé sa saison régulière d'Elite (25 victoires en 32 matches), elle s'est en revanche arrêtée dès les quarts en Leaders Cup, tournoi réunissant les huit premiers de la phase aller du Championnat, et en Eurocoupe, le deuxième niveau européen derrière l'Euroligue.

"En 2016, le titre était magnifique mais nous étions 5e de la saison régulière avec un parcours en dents de scie. Cela a toujours été notre problème, mais aujourd'hui nous avons vraiment gagné en stabilité en étant quasiment tout le temps en tête en championnat et proches d'être en demi-finale d'Eurocoupe", poursuit le dirigeant.

La Coupe de France était un réel objectif et l'Asvel a su s'imposer en 8e de finale contre Strasbourg, le tenant du titre, et en quarts contre Monaco, équipe la plus performante de la phase retour, pour retrouver en finale le champion de France en titre, Le Mans.

Un rival, "véritable équipe de Coupe" selon Muller, qu'il trouve souvent sur sa route, comme au premier tour des play-offs du championnat l'année dernière.

Et les deux clubs pourraient encore se retrouver d'entrée en phase finale à partir du 24 mai. Le tableau sera connu la semaine prochaine après la 34e et dernière journée de saison régulière.

"Ce ne serait pas le meilleur adversaire pour le premier tour, mais nous le jouerons s'il le faut. Et on espère déjà vraiment conjurer le sort à l'occasion de cette finale sur terrain neutre" à Bercy, insiste Gaëtan Muller.

- L'Euroligue en ligne de mire -

Mais le club rhodanien prépare aussi son arrivée en Euroligue à la rentrée, avec une période probatoire de deux ans. Un changement "considérable" avec deux parcours à mener en parallèle.

Car il faudra remplir "l'obligation" d'être performant en Elite, tout en parcourant l'Europe de Madrid à Istanbul, en passant par Milan, Moscou ou Barcelone, "la NBA européenne", avec un budget qui devrait passer de 9 à 10 ou 11 millions d'euros, contre parfois plus de 20 M EUR pour les gros clubs.

Plus tard, avec les droits TV, il pourrait grimper à 12 M EUR en tant que club résident permanent d'Euroligue, puis entre 13 et 15 M EUR avec la future Arena de 12.000 à 15.000 places à bâtir d'ici trois ans à Villeurbanne ou ailleurs dans l'agglomération lyonnaise.

"Nous passons dans un autre monde avec 80 matches, trois par semaine en moyenne", reconnaît le président délégué, envisageant "de passer d'une douzaine de joueurs à un nombre de treize à quinze, soit un effectif sérieusement renforcé, mais en conservant 80% du groupe avec un staff médical consolidé".

"Il nous faut réfléchir sur les déplacements, l'optimisation de la récupération, la logistique. Tout sera millimétré", s'enthousiasme le dirigeant.

"Nous ne serons pas +un très grand+, c'est vrai, mais il faut bien entrer par une porte. Nous nous battrons avec nos armes", admet Gaëtan Muller, évoquant aussi les projets parallèles du club comme les discussions avec l'OL pour une entrée dans le capital et bien sûr l'Académie Tony Parker qui sera inaugurée cet été à Lyon.

C'est là que l'équipe s'entraînera, sous les yeux des futurs talents d'un club qui veut aussi travailler sur son identité et être une alternative pour les jeunes Français, recalés en NBA mais tentés par un exode à l'étranger parfois incertain.

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