Coupe d'Europe de rugby: Farrell-Sexton, miroir miroir

Coupe d'Europe de rugby: Farrell-Sexton, miroir miroir
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Précis, autoritaires, hargneux, ils se ressemblent beaucoup, dans le jeu comme le caractère: l'Irlandais Johnny Sexton et l'Anglais Owen Farrell, ouvreurs du Leinster et des Saracens, s'offrent une nouvelle partie d'échecs samedi en finale de la Coupe d'Europe de rugby.

La dernière fois que les deux N.10 se sont affrontés, c'était à Dublin en février et c'est l'Anglais qui était sorti vainqueur (32-20) du choc d'ouverture des Tournoi des six nations.

Mais Sexton, de six ans son aîné (33 ans contre 27), n'avait pas pu se préparer dans les meilleures conditions, touché au mollet lors d'un match face au Munster lors duquel il avait également montré son côté sombre en jetant à terre Joey Carbery, sa doublure au sein du XV du Trèfle.

- "Deux grands leaders" -

Sexton est hargneux, Farrell aussi. Les gestes parfois controversés de ce dernier, comme son plaquage à la gorge sur le Sud-Africain André Esterhuizen en novembre, lui valent quelques détracteurs. Devenu père lors du quart de finale face à Glasgow, pour lequel il a déclaré forfait à la dernière minute afin de filer à la maternité, Farrell peut-il s'adoucir avec le temps?

Il peut en tout cas remporter une 3e Coupe d'Europe en 4 ans à la tête de la machine à broyer l'adversaire que sont les Sarries, encore impressionnants cette saison: 8 succès en autant de matches.

Un parcours XXL qui doit beaucoup à Farrell, meilleur réalisateur de la compétition avec 79 points. Sexton, miné par les blessures au coeur de l'hiver, a dû se contenter de 48 points.

"Ce sont deux grands leaders, avec énormément de responsabilités. Ce sont des leaders qui inspirent le respect", souligne l'ancien centre irlandais Brian O'Driscoll sur BT Sport.

"C'est souvent eux qui enflamment leur équipe. Ils sont là pour donner la direction et l'accent à un moment du match", a ajouté le légendaire joueur du Leinster, coéquipier de Sexton jusqu'à sa retraite en 2014.

- Sexton admire Farrell -

Entre deux équipes habituées à assommer leurs adversaires à force de répéter des systèmes millimétrés, le jeu au pied sera évidemment crucial, pour maintenir l'adversaire sous pression et trouver la faille, peu importe le nombre de temps de jeu. Précision, patience, vision, leadership, sang-froid: le duel entre le N.10 anglais et son alter ego irlandais sera l'une des clés du match.

Farrell "est un joueur de classe mondiale et il l'a prouvé ces dernières années. Si les gens le comparent à moi, je le prends comme un compliment parce que je l'admire en tant que joueur et compétiteur. Il suffit de le regarder pour voir à quel point il veut gagner", admet Sexton.

"Il sait très bien diriger les Saracens. Il est en forme récemment et on va devoir faire ce qu'il faut pour le mettre sous pression, pour le déstabiliser. On sait que, si on arrive à le stopper, on aura fait beaucoup pour les arrêter", assure l'Irlandais.

Sexton sait de quoi il parle: il a joué, et remporté, quatre finales de Coupe d'Europe depuis 2009. Si Farrell parvient à le faire trébucher samedi, ce sera donc une première.

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