Mondial de hockey: opération maintien pour des Bleus décimés

Mondial de hockey: opération maintien pour des Bleus décimés
Par AFP
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Les Français lancent samedi (12h15) contre le Danemark leur opération maintien dans l'élite du hockey sur glace, dans des conditions difficiles car la plupart de leurs joueurs les plus cotés ne seront pas au rendez-vous du Mondial en Slovaquie.

Pas de Pierre-Édouard Bellemare (Las Vegas), pas d'Antoine Roussel (Vancouver), pas de Stéphane Da Costa (Ekaterinbourg) ni de Yohann Auvitu (Sotchi)à Kosice: ces éléments-clefs qui évoluent en NHL ou en KHL (la Ligue russe) et qui avaient enflammé Bercy il y a deux ans en dominant la Finlande et la Suisse ont déclaré forfait. Certains contraints et forcés par des blessures graves (comme Roussel au genou), d'autres parce qu'ils s'estimaient trop usés par leur saison de club, à l'image de Da Costa, le plus grand talent français.

Simple concours de circonstances ou perte de motivation pour porter le maillot bleu? "C'est une bonne question, répond le capitaine Damien Fleury à l'AFP. Dans le groupe on n'en parle pas; on a oublié les joueurs qui ne viennent pas et on se concentre sur nous."

Le nouveau sélectionneur Philippe Bozon devrait récupérer le grand espoir Alexandre Texier, le dernier arrivé en NHL aux Columbus Blue Jackets, avec lesquels il vient d'être éliminé des play-offs. A 19 ans, il a fait des débuts très prometteurs dans la grande ligue (3 buts et 1 une assistance en 10 matchs).

- Avec le cœur et le courage -

Curieusement, le hockey fait commencer son Mondial annuel au moment où se termine son championnat le plus relevé, la NHL, avec les conséquences qu'on imagine pour le plateau, de valeur variable selon les éditions, mais qui ne bénéficie jamais de la présence de toutes les stars.

Des grands noms, il y a en aura quand même: l'Américain Patrick Kane, le Canadien John Tavares, le Russe Nikita Kucherov (et aussi le vétéran Alexandre Ovetchkine) ou Henrik Lundqvist dans la cage de la Suède, double tenante du titre. Autant de joueurs vus cette année au All Star Game de la NHL. Leurs équipes seront comme d'habitude les favorites pour l'or, avec la Finlande et la République tchèque en possibles trouble-fêtes.

Pour les Français, l'objectif reste le même: éviter la dernière place de leur groupe de huit et la relégation qui va avec. Le défi a été relevé douze fois d'affilée par le Franco-Canadien Dave Henderson, qui a tiré sa révérence l'an dernier. Les Bleus s'étaient même hissés en quarts de finale en 2014, l'année de la mémorable victoire sur le Canada. Un niveau quasi inaccessible cette année compte tenu de la présence dans le groupe de l'organisateur, la Slovaquie, et surtout de cadors comme le Canada, la Finlande et les États-Unis.

"On peut prendre des points contre les Danois, contre les Allemands, il y a aussi les Britanniques (le promu). Les autres années, on est arrivé à faire un ou deux exploits contre les grosses nations, j'espère que cette année ce sera la même chose", dit Fleury.

Les armes des Bleus seront, elles aussi, toujours les mêmes: le cœur, le courage et l'esprit guerrier des anciens, Sacha Treille, Florian Hardy (dans la cage), Teddy Da Costa, et des plus nouveaux comme Tim Bozon, le fils du sélectionneur.

"On sait très bien qu'au niveau de la technique et du talent on est inférieur à pas mal de nations. Ce qui a fait la différence dans le passé et qui continuera à la faire dans le futur c'est nos valeurs, notre caractère, la fierté de jouer pour ce maillot-là", dit le capitaine.

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