Décès à l'arbalète: des victimes fascinées par les armes médiévales et l'ésotérisme

Décès à l'arbalète: des victimes fascinées par les armes médiévales et l'ésotérisme
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Les premiers éléments de l'enquête sur les cinq décès en Allemagne, dont plusieurs à l'arbalète, dessinent des profils de victimes fascinées par l'ésotérisme, l'imagerie et les armes médiévales, rapportent mardi plusieurs médias.

L'homme de 53 ans retrouvé mort avec plusieurs flèches d'arbalètes dans le crâne et le corps, identifié comme Torsten W., tenait ainsi une boutique médiévale à Hachenburg en Rhénanie-Palatinat, "Milites Conductius", où étaient vendus des poignards et épées du Moyen-Age.

Il arborait une longue barbe blanche et organisait le soir des séances de combat à l'épée. Sur les bras, il s'était fait tatouer des symboles des alchimistes, mouvement ésotérique vivace au Moyen-Age et prétendant à la transmutation des métaux.

Toutes les victimes étaient par ailleurs membres d'une ligue de tournois de chevaliers, selon le quotidien populaire Bild.

Les enquêteurs continuent de passer au peigne fin deux sites: une auberge de Passau en Bavière, où ont été trouvés ce week-end trois corps percés de carreaux d'arbalète, et à Gifhorn en Basse-Saxe, dans l'appartement d'une des trois victimes, dans lequel ont été trouvés lundi deux autres cadavres de femmes.

Des résultats préliminaires des autopsies de Passau communiqués mardi matin par la police bavaroise montrent que deux des trois victimes, vêtues de noir et portant des piercings, ont été tués d'un carreau dans le coeur. Il s'agit de l'homme de 53 ans et d'une femme de 33 ans.

Tous deux étaient allongés sur un lit, main dans la main.

D'autres carreaux ont ensuite été tirés post-mortem, probablement par la troisième victime, une femme de 30 ans, Farina C., qui se serait ensuite suicidée à l'arbalète en se tirant un carreau dans le cou.

"Aucun élément ne montre qu'il y ait pu avoir une dispute entre les personnes présentes" dans la chambre, a indiqué la police bavaroise mardi.

"Des examens pour déceler la prise éventuelle de médicaments, d'alcool ou de stupéfiants ont été diligentés", a-t-elle précisé.

Les testaments des deux victimes allongées sur le lit ont aussi été retrouvés dans la chambre de l'auberge, selon la presse locale.

Les résultats des autopsies des deux autres victimes, deux femmes trentenaires, retrouvées chez Farina C., ne sont pas encore connus. Mais elles n'ont pas été tuées à l'arbalète, selon les enquêteurs.

Une de ces deux victimes serait la soeur de la femme de 30 ans de Passau, et non sa compagne comme indiqué dans un premier temps par les enquêteurs.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Des avoirs russes gelés pour acheter des armes à l'Ukraine ?

Le gouvernement de Belgrade organise des exercices militaires à la frontière avec le Kosovo

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?