La F1 de retour aux Pays-Bas pour renouer avec la tradition et les fans

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Par AFP
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La Formule 1 effectuera son retour sur le mythique circuit de Zandvoort en 2020, 35 ans après le dernier Grand Prix des Pays-Bas en 1985, renouant avec la tradition et les fans néerlandais, mobilisés par l'effet Max Verstappen.

L'accord conclu pour "au moins trois ans" a été annoncé par le promoteur de la F1, Formula 1, mardi.

"Dès le début de notre mandat en Formule 1, nous avons dit que nous souhaitions des courses dans de nouveaux lieux, mais aussi respecter les racines historiques de ce sport en Europe", explique Chase Carey, patron de la catégorie reine du sport automobile, dans un communiqué. Or Zandvoort a accueilli 30 Grands Prix entre 1952 et 1985.

"C'est un circuit avec une longue et impressionnante histoire et c'est un vrai défi pour les pilotes. Avec la popularité de Max Verstappen, je suis sûr qu'il y aura une grande affluence", souligne le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt.

"C'est tout simplement un circuit iconique. J'y ai fait des courses avant en F3 et c'était beaucoup de plaisir", assure Verstappen, comparant le tracé néerlandais à celui de Suzuka au Japon.

Le pilote Red Bull est le plus jeune à avoir pris le départ d'un Grand Prix, à 17 ans 5 mois et 15 jours en d'Australie en 2015, et le plus jeune vainqueur, à 18 ans 7 mois et 15 jours en Espagne en 2016.

Sa présence attire une marée de supporters tout de orange vêtus lors de nombreux GP européens.

- "Bonne nouvelle" -

Ce retour est "vraiment une bonne nouvelle dans le cadre d'un sport qui doit redevenir aussi populaire", estime l'ex-pilote français Alain Prost.

"Des circuits traditionnels de l'époque, c'était certainement un des plus beaux et des plus atypiques en terme de design", se souvient pour l'AFP le double vainqueur de l'épreuve (1981 et 1984).

"Zandvoort faisait partie des circuits un peu différents des autres avec une ambiance toujours incroyable, poursuit le quadruple champion du monde, qui décrit le public néerlandais comme "de vrais supporters, fidèles, bruyants dans le bon sens du terme: tu les vois, tu les entends".

Situé au bord de la mer du Nord, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Amsterdam, le circuit serpente entre les dunes. L'humidité, le vent et la présence de sable sur la piste en font un circuit très spécifique.

Rapide et étroit, il a été le théâtre de dépassements épiques, notamment dans le fameux "virage de Tarzan", et de sorties de piste spectaculaires et parfois meurtrières (Piers Courage en 1970 et Roger Williamson en 1973) qui ont conduit à modifier son tracé.

La piste et ses infrastructures seront remises aux normes de la F1 dans les mois à venir.

- Calendrier rallongé -

Le calendrier du Championnat du monde compte 21 courses en 2019. Formula One avait déjà ajouté le GP du Vietnam en 2020, ce qui ferait théoriquement une saison à 23 courses.

"Personnellement, je trouve ça beaucoup pour les équipes, estime Prost, résumant l'avis d'une grande partie du paddock. C'est humainement très compliqué. Ca peut aussi devenir compliqué financièrement", dans la mesure où les écuries devraient potentiellement doubler certains postes.

Liberty Media, qui a racheté la F1 en 2017, annonçait alors viser à terme 25 GP par saison, avec une répartition par ères géographiques.

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Cinq GP négocient toutefois cette année leur prolongation pour 2020: l'Italie à Monza, la Grande-Bretagne à Silverstone, l'Espagne à Barcelone, le Mexique à Mexico et l'Allemagne à Hockenheim.

L'Italie a annoncé le 30 avril avoir conclu un accord de principe avec Formula One pour rester au calendrier jusqu'en 2024.

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