Des militants pro-Maduro délogés de l'ambassade du Venezuela à Washington

Des militants pro-Maduro délogés de l'ambassade du Venezuela à Washington
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La police américaine a délogé jeudi une poignée de militants pro-Maduro qui occupaient depuis plusieurs semaines l'ambassade du Venezuela à Washington, une situation ayant dégénéré dans un casse-tête diplomatique et juridique.

Carlos Vecchio, le représentant du chef de file de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido, a salué sur Twitter la "libération" de l'ambassade "rendue possible grâce à la lutte de la diaspora vénézuélienne".

Depuis fin avril, le bâtiment de quatre étages situé dans la capitale américaine était l'objet d'un bras de fer opposant des Vénézuéliens anti-Maduro à des groupes d'extrême gauche et des militants pacifistes occupant les lieux.

L'édifice avait préalablement été vidé de son personnel diplomatique, rappelé à Caracas par le président socialiste Nicolas Maduro.

Le plus visible des groupes d'occupants, l'organisation CodePink, a dénoncé jeudi "l'arrestation illégale" de quatre militants à l'intérieur de l'ambassade, une action violant selon elle la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.

CodePink occupait l'ambassade jour et nuit, dénonçant la volonté d'un "coup d'Etat" contre M. Maduro, avec des pancartes affichant des slogans comme "paix" ou "bas les pattes du Venezuela".

Son objectif était d'éviter que "l'opposition vénézuélienne ne s'empare de l'édifice diplomatique appartenant au gouvernement élu".

Face à ce micmac, le représentant spécial américain pour la crise au Venezuela, Elliott Abrams, avait d'abord adopté une attitude prudente, rappelant que la chancellerie était un "territoire souverain vénézuélien".

Lundi soir, les autorités américaines ont lancé le processus d'éviction des militants restés sur place, avec une notice formelle.

Washington a renforcé ses sanctions contre le régime de M. Maduro mais dispose d'options limitées pour l'écarter du pouvoir, tant que celui-ci conservera l'appui de l'état-major des forces armées de son pays en pleine impasse.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Des avoirs russes gelés pour acheter des armes à l'Ukraine ?

Le gouvernement de Belgrade organise des exercices militaires à la frontière avec le Kosovo

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?