Dopage: une enquête indépendante rejette des accusations d'intimidation

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Par AFP
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Une enquête indépendante a conclu que les accusations d'intimidations formulées en 2018 par deux des membres du comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA) lors de réunions où avait été discutée la levée des sanctions contre la Russie étaient infondées.

"Notre rapport conclut que personne lors du comité exécutif du 20 septembre 2018 n'a intimidé ni harcelé Mme Scott à propos de son opposition à la réintégration de l'agence russe antidopage (Rusada), ou même qu'il a été fait directement référence (à son opposition)", indique le cabinet d'avocats américain Covington dans son rapport publié mercredi par l'AMA.

"Notre enquête n'a pas mis au jour de preuves permettant d'établir qu'il a été dit au Docteur Moses de +se taire+ lors d'une réunion ou durant le conseil de fondation du lendemain en mai 2018", poursuit le rapport.

Cette enquête avait été commandée par l'AMA à la suite des accusations de la Canadienne Beckie Scott, championne olympique de ski de fond et présidente du comité des sportifs de l'AMA, et de la légende de l'athlétisme américain Edwin Moses.

Beckie Scott avait affirmé avoir subi des attaques de représentants du mouvement olympique visant à la "dénigrer, (la) rabaisser" et à l'"intimider", lors du comité exécutif du 20 septembre 2018 aux Seychelles où avait été ordonnée la fin de la suspension de l'agence antidopage russe.

L'enquête a établi qu'il y a bien un échange entre Beckie Scott d'un côté, Francesco Ricci Bitti, président de l'Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été et Patrick Baumann, membre du Comité international olympique jusqu'à son décès soudain en octobre dernier, de l'autre.

"Si la réponse de M. Ricci Bitti au rapport fait par Mme Scott peut être considérée comme agressive et manquant de respect, son comportement n'a jamais atteint le niveau d'une intimidation ou d'un harcèlement", explique le rapport.

Beckie Scott, qui a quitté le comité de révision de la conformité de l'AMA après la réintégration de la Russie, mais reste à la tête du comité des sportifs, a refusé de participer à cette enquête et d'être entendue, tout comme Edwin Moses.

Ils ont invoqué pour expliquer leur refus notamment l'existence, selon eux, d'un conflit d'intérêt entre l'AMA et le cabinet Covington.

La rapport d'enquête comprend également des recommandations pour améliorer la gouvernance de l'AMA, en particulier l'adoption d'un code de conduite, en reconnaissant que "plusieurs personnes (auditionnées) s'étaient plaint du ton médiocre des débats lors des récentes réunions du comité exécutif et l'échec à maintenir l'ordre".

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