Equitation: en quête du sésame olympique, la France sort ses premières cartes à La Baule

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Par AFP
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Toujours pas qualifiée pour les Jeux de Tokyo en 2020, la France sort ses premiers atouts vendredi à la Baule (Loire-Atlantique) pour la première épreuve de la Coupe des nations de saut d'obstacles, avec en ligne de mire les Euros-2019, avant-dernier convoi pour les JO.

Championne olympique en 2016 à Rio, l'équipe de France n'a pas réussi à décrocher son billet pour Tokyo lors des Jeux équestres mondiaux en septembre 2018 à Tryon (Etats-Unis). L'une des dernières chances à saisir sera aux Championnats d'Europe à Rotterdam (19-25 août), où d'autres nations fortes de l'équitation seront aussi en quête du sésame olympique.

Le nouveau sélectionneur des Bleus, Thierry Pomel, arrivé en janvier, cherche donc des "cavaliers aux nerfs solides". C'est à La Baule qu'il fera ses premiers tests en alignant Nicolas Delmotte et son cheval Ilex VP, Thierry Rozier (sur Venezia d'Ecaussinnes), Pénélope Leprevost --seule rescapée des JO-2016-- (sur Vancouver de Lanlore), Alexis Deroubaix (sur Timon d'Aure), et en réserviste Simon Delestre (Uccello de Will).

"La Baule c'est le point de départ de la série Coupe des nations, il a fallu faire une équipe, je me suis appuyé sur les valeurs les plus sûres, celles qui font des performances dans la régularité, pas celle qui ont fait des coups", souligne Pomel à l'AFP.

Vendredi, pour la Coupe des nations, épreuve-phare du Jumping international de La Baule (qui compte aussi un derby samedi et un Grand Prix dimanche), les Bleus se frotteront à sept autres nations (Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Grande-Bretagne, Irlande et Suisse).

Delmotte, qui lancera les Bleus sur la piste vendredi, ne se "pose pas cinquante mille questions". "C'est très important de défendre nos couleurs devant notre public, et puis c'est un magnifique concours."

- 'A-coups' -

Delmotte monte un cheval âgé de 11 ans qui se profile comme une solide monture pour les Jeux olympiques. Car l'une des difficultés de l'équipe de France est le manque de chevaux arrivés à maturité pour performer dans les grands rendez-vous.

"Beaucoup de chevaux sont arrivés en fin de carrière ces dernières années. Malheureusement. Car il y avait des chevaux exceptionnels. C'est comme ça, il faut retrouver des chevaux aussi bons que ceux qu'on a pu avoir", relève Delestre.

Kevin Staut n'a plus le cheval avec lequel il avait brillé aux JO-2016 (Rêveur de Hurtebise HDC). Aujourd'hui, il peine à trouver le bon cheval. Il n'a pas été retenu pour le concours de La Baule.

"Kevin a été N.1 mondial, et aujourd'hui il est un peu en dedans, ça nous fout un petit coup, on dépend de ça", regrette Rozier.

Pomel recherche donc le couple idéal.

"Nous sommes dans un changement de cycle. Evidemment ça donne des à-coups dans les résultats, on n'est pas la nation dominante aujourd'hui. Mais je suis optimiste, on doit pouvoir construire une équipe pour les Championnats d'Europe", assure le sélectionneur, qui communiquera sa liste définitive fin juillet.

A Rotterdam, 3 billets pour Tokyo seront délivrés aux 3 premières nations (non qualifiées).

Si la France échoue, il lui restera une ultime chance, lors de la finale de la Coupe des Nations, à Barcelone début octobre. Un seul billet octroyé.

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