Tour d'Italie: Gallopin passe près dans la 7e étape

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Tony Gallopin est passé près de la victoire, vendredi, dans la 7e étape du Tour d'Italie qui a gardé le même maillot rose, l'Italien Valerio Conti, attaqué pourtant tout au long de la journée.

"Deuxième, c'est un lot de consolation", a regretté Gallopin qui a échoué à une poignée de secondes de l'Espagnol Pello Bilbao, parti à l'attaque à 1400 mètres de la ligne.

Dans ce Giro, le premier de sa carrière bien qu'il soit à une semaine de son 31e anniversaire, l'ex-maillot jaune du Tour 2014 vise avant tout le succès d'étape. Pour compléter un palmarès fourni qui compte déjà une étape du Tour et une autre de la Vuelta.

Tendu vers cet objectif, Gallopin est parvenu à intégrer la principale échappée du jour, forte de 13 coureurs. Mais l'équipe du maillot rose n'a jamais laissé faire à cause de la présence à l'avant de l'Espagnol Jose Joaquin Rojas, 4e du classement général au départ de Vasto.

"On a gaspillé beaucoup de forces pour batailler avec le peloton", a raconté Gallopin. L'écart, de l'ordre de deux minutes à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée alors que la course traversait le plateau des Abruzzes, s'est encore réduit dans le final, après le coup de main donné par deux formations (Bardiani et surtout Trek) à l'équipe UAE Emirates de Conti.

Le gain de l'étape s'est joué toutefois entre les membres de l'échappée. Rojas, à la peine sur les pentes les plus raides, a tenté sa chance aux 4 kilomètres. La jonction opérée, Bilbao a contré sans attendre pour s'assurer quelques secondes et résister dans le dernier kilomètre menant au centre de L'Aquila.

- Le soulagement du maillot rose -

"Bilbao a bien joué tactiquement, il est sorti au bon moment", a reconnu Gallopin qui était surtout fixé sur Davide Formolo, deuxième du récent Liège-Bastogne-Liège. Mais le grimpeur italien n'a pu faire mieux que troisième dans le coeur de ville de L'Aquila, martyrisé par le séisme de 2009.

Bilbao, un Basque de 29 ans qui a rejoint l'équipe Astana en 2017, s'est imposé pour la première fois dans un grand tour. L'an passé, il avait pris la 6e place du classement final du Giro.

"On aurait dit que tout le peloton voulait attaquer aujourd'hui", a soupiré Conti, soulagé d'en finir après les 185 kilomètres de cette étape menée tambour battant, à près de 45 km/h, malgré le profil accidenté.

Les favoris de ce Giro qui a retrouvé enfin le soleil sont restés sur leur position. Mais le Slovène Primoz Roglic a perdu un équipier, le Belge Laurens De Plus, qui a abandonné (tout comme le sprinteur colombien Fernando Gaviria).

Samedi, la 8e étape, la plus longue de l'épreuve (239 km), conduit de Tortoreto Lido à Pesaro, le long de l'Adriatique, à la veille du contre-la-montre de Saint-Marin.

Si les 140 premiers kilomètres sont plats, la suite est plus accidentée avec une dernière montée à 24 kilomètres de l'arrivée jugée à proximité de la mer. Dans la ville du compositeur Giacomo Rossini qui n'a plus reçu le Giro depuis 1986 (victoire de Bontempi), baroudeurs et sprinteurs ont leur chance.

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