Top 14: Montpellier-Stade Français, il ne peut en rester qu'un

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Malheur au vaincu: Montpellier et le Stade Français, deux ambitions à la saison mouvementée, s'affrontent dimanche (12h30) dans l'Hérault dans un véritable "16e de finale" de la 25e et avant-dernière journée de Top 14. Le perdant dira en effet adieu à la phase finale.

+ Toujours en vie

Le MHR, vice-champion de France, accusait 13 points de retard sur la 6e place, la dernière qualificative, fin février. Une semaine après sa défaite à domicile contre Perpignan (18-10), qui avait jusque-là perdu tous ses matches! Mais depuis, il a enchaîné sept victoires en neuf journées, restaurant sa souveraineté de l'an passé à domicile, où il a gagné toutes ses rencontres avec le point de bonus offensif.

Paris a lui commencé très fort (2e après la 8e journée) grâce à une intense préparation, avant de baisser de rythme l'hiver venu: depuis mi-janvier, il n'a pas aligné deux victoires consécutives. Principalement en raison de son bilan à domicile, où il reste sur trois défaites lors des cinq derniers matches. La dernière face à Clermont il y a trois semaines (41-25), qui le relègue à six points de la 6e place, semble être celle de trop. Mais dans la foulée, il reste en vie en remportant le derby sur le terrain du Racing 92 (27-23), sa sixième victoire à l'extérieur de la saison.

+ Reprise en main

Après la défaite face à Perpignan, le président Mohed Altrad met le groupe face à ses responsabilités lors d'un huis clos dans le vestiaire pendant une heure, avant de convoquer les joueurs et le staff chez lui les deux jours suivants.

Afin de pacifier le vestiaire, sous tension depuis l'échec en finale devant Castres l'an passé (29-13), Cotter solde lui l'héritage de son prédécesseur Jake White, écartant les Springboks champions du monde en 2007 (Pienaar, F. Steyn, Jan. Du Plessis), à l'exception de Bismarck Du Plessis. Et l'état d'esprit s'en ressent. "On sent qu'il y a une joie d'être ensemble, de jouer au ballon, de faire des passes, de partager un moment. On entend les combinaisons annoncées avec deux ou trois temps d'avance au lieu d'un temps de retard" souligne Cotter. Lequel prendra de la hauteur la saison prochaine, dans un rôle de "directeur du rugby", Xavier Garbajosa (La Rochelle) débarquant comme entraîneur en chef.

A Paris, le manager sud-africain Heyneke Meyer vient prolonger jusqu'en 2022 avant même la fin de sa première saison. Le milliardaire suisse d'origine allemande Hans-Peter Wild l'avait déjà conforté en janvier, sacrifiant le directeur sportif Robert Mohr, à l'origine de sa venue dans la capitale, et l'entraîneur-adjoint Julien Dupuy, au club depuis 10 ans.

"C'est super d'avoir un propriétaire qui vous soutient et croit en vous. J'ai envie de rester ici le plus longtemps possible, de bâtir quelque chose de grand, mais ça prend du temps" commente Meyer.

L'ancien sélectionneur des Springboks a imposé d'entrée sa méthode, basée sur la méritocratie et qui laisse peu de place aux sentiments: les enfants du club Djibril Camara, Alexandre Flanquart et Jules Plisson ont dû se contenter de miettes.

+ Ohé capitaines!

Le style Meyer et de la nouvelle équipe dirigeante bouscule les habitudes et fait grincer certaines dents. Après le revers face à Clermont, le capitaine Sergio Parisse, parfois relégué sur le banc, avait ainsi déclaré: "Nous, les joueurs, devons tout le temps nous remettre en question, mais chacun dans son domaine doit se remettre en question (...)." L'Italien, blessé au genou face au Racing, revient dimanche, comme remplaçant.

A Montpellier, Cotter a pu compter sur Benoît Paillaugue dans le redressement de l'équipe. De retour mi-décembre d'une grave blessure à un genou, "La Paille" a été nommé capitaine au cours du Tournoi des six nations, pour suppléer Louis Picamoles (il est désormais vice-capitaine). Légitimé par plus de neuf ans d'ancienneté, le demi de mêlée de fort caractère a rameuté tout le monde. "C'est un leader qui a senti que l'équipe et le club étaient en danger. Il a partagé avec d'autres joueurs l'envie de gagner. Il a fédéré les gens autour d'une réaction d'orgueil" loue Cotter.

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