GP de Monaco: à trois ans, Charles Leclerc regardait la course de sa terrasse

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"A trois, quatre ans, je regardais le Grand Prix en poussant mes petites voitures sur la terrasse de l'appartement d'un ami" à Monaco, se rappelle Charles Leclerc, natif et résident de la principauté où se dispute dimanche la 6e épreuve du championnat du monde de F1.

Pour la première fois depuis ses débuts en F1 en 2018 avec Sauber (maintenant Alfa Romeo), il a cette année une chance de gagner avec sa Ferrari. Même avec un début de saison décevant, elle reste l'une des meilleures voitures du plateau.

"Là c'est la première fois avec Ferrari donc c'est quelque chose de spécial", reconnaît-il lors d'un entretien à Monaco mercredi. "Je n'étais pas au courant que ma tête serait aussi grosse sur les tribunes", ironise-t-il à propos des affiches arborant son visage et parsemant la principauté méditerranéenne.

Il rappelle aussi que le bus qui l'emmenait à l'école enfant empruntait les mêmes rues que celles où il court maintenant en F1.

"Cela ne va pas être un weekend facile pour nous car on a eu des problèmes dans les virages lents à Barcelone (où s'est déroulé le précédent GP, ndlr) et aussi en général depuis le début de la saison. Monaco, c'est surtout réputé pour les virages lents", tempère-t-il toutefois.

- "Je dors chez moi" -

"On voit que tous les Monégasques commencent à suivre beaucoup plus la F1 depuis que je suis avec Ferrari mais je ne ressens aucune pression" supplémentaire, affirme le pilote de 21 ans.

Il occupe actuellement la 5e place au championnat du monde après 5 courses et a manqué de peu la victoire lors de la 2e à Bahreïn après être parti en pole position.

"L'approche reste la même et c'est hyper important de la garder, que cela soit pour ce Grand Prix ou un autre durant la saison. Me préparer de la même façon, ne pas me mettre de pression supplémentaire, pas trop penser que c'est le Grand Prix à la maison donc qu'il faut faire mieux que les autres. Il faut essayer d'extraire le potentiel maximum de la voiture et voilà", résume-t-il. Mais à Monaco, "je dors chez moi", alors que pendant le reste de la longue saison de mars à novembre, le petit monde de la F1 dort à l'hôtel.

- Lauda, un exemple à suivre -

Les pilotes et leurs équipes effectuent traditionnellement avant le début des essais un tour de piste à pied ou à vélo pour étudier les particularités de la chaussée. Cette année, le revêtement du tracé monégasque a été refait sur environ 70% de sa longueur, ce qui modifie les données acquises lors des éditions précédentes. Ce tour "sera peut-être un peu plus rapide que sur les autres pistes car j'habite ici donc j'ai eu le temps d'en faire déjà pas mal, mais c'est important car il y a plein de détails qui peuvent aider le pilote, surtout dans des conditions difficiles comme la pluie", rappelle Charles Leclerc.

Il a une pensée particulière pour Niki Lauda, le triple champion du monde autrichien --dont deux acquis avec Ferrari-- décédé lundi à 70 ans. "C'est une légende qui est partie. Même si je ne le connaissais pas bien personnellement, quand on le voyait dans le paddock il avait toujours le sourire et il donnait l'image d'une personne gentille et humble avec tout ce qu'il a accompli. C'est un bel exemple à suivre", juge-t-il.

Son casque arborera aussi pour l'épreuve une décoration spéciale. Elle reprendra pour moitié celle de Jules Bianchi, son parrain, décédé à 25 ans en 2015 après un accident au GP de Japon de F1 l'année précédente et, pour l'autre, celle de son père Hervé, mort en 2017 et qui a couru en Formule 3 dans les années 1990.

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