Tour d'Italie: Carapaz trouble le match Roglic-Nibali

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Un trouble-fête venu d'Amérique centrale: l'Equatorien Richard Carapaz, est venu s'interposer dans le duel entre le Slovène Primoz Roglic et l'Italien Vincenzo Nibali dans le Giro, en s'emparant du maillot rose, samedi à Courmayeur.

Vainqueur en solitaire de la 14e étape, Carapaz a pris près de deux minutes aux favoris du Giro qui sont arrivés ensemble au pied du Mont Blanc. Avec un minuscule avantage pour Nibali, qui a grignoté quatre secondes de bonification en prenant la troisième place.

Le "Requin de Messine" a attaqué Roglic dans le San Carlo, un grand col situé à proximité du Petit Saint-Bernard. Sans parvenir à le surprendre, pas plus dans la montée (10,5 km à 9,8 %) que dans la descente.

"Roglic a été très solide", n'a pu que constater l'Italien qui avait grincé des dents la veille en s'en prenant à la passivité du Slovène au lac Serru.

Cette fois, Roglic, qui n'a jamais d'équipier dans le final des étapes de montagne, a collaboré un peu plus. "A sa manière", a relevé toutefois Nibali. A chaque fois que Roglic est passé devant dans le groupe de chasse, Carapaz a creusé l'écart, a ajouté en substance Paolo Slongo, le directeur sportif de Nibali. Histoire de maintenir la tension autour du favori numéro un.

Auparavant, le Slovène, à l'imperturbable sang-froid, avait rétorqué: "Je n'ai pas de commentaire à faire, ni de jugement à porter. Je me concentre sur moi-même." Tant il est vrai qu'il s'est tiré sans dommage jusqu'à présent de la montagne.

Roglic, qui a éprouvé le besoin de se décontracter dans le final de Courmayeur, était-il toutefois en mesure de rouler plus vite ? Dans cette étape courte (131 km) mais intense, il a surtout géré la situation. Au bout du compte, il a laissé Carapaz endosser le maillot rose pour 7 secondes, une broutille.

- La tenaille de l'équipe Movistar -

"J'ai fait ce qui était prévu", s'est réjoui le nouveau porteur du maillot rose, qui occupait la 6e place du classement au départ de Saint-Vincent. S'il a bénéficié d'une marge de manoeuvre, il reste qu'il a su creuser l'écart sur les pentes fortes du San Carlo, après son attaque portée à moins de 3 kilomètres du sommet.

Dans la longue descente vers Courmayeur, Carapaz, bon spécialiste, a gardé son avance d'une trentaine de secondes. Il a augmenté son avantage dans les derniers kilomètres d'une montée en paliers, au bénéfice de l'attentisme de ses poursuivants, à la notable exception du Britannique Simon Yates moins à la peine que la veille.

Yates, qui a tenté d'attaquer dès le départ, est toutefois éloigné au classement, à plus de cinq minutes. Au contraire de l'Espagnol Mikel Landa (5e à 2 min 50 sec), chef de file de l'équipe Movistar avant la prise de pouvoir de Carapaz.

Avec Landa, qui est déjà monté sur le podium du Giro (3e en 2015), et Carapaz, tout près d'y accéder l'an passé (4e), la formation espagnole est à même de prendre en tenaille Roglic et Nibali dans la troisième et dernière semaine de course. A condition de jouer juste.

Dimanche, à la veille de la seconde journée de repos, la 15e étape emprunte le final du Tour de Lombardie, la grande classique gagnée à deux reprises par Nibali.

Le parcours de 232 kilomètres passe par la Madonna del Ghisallo, le sanctuaire des cyclistes, puis la Colma di Sormano et surtout le Civiglio, dont la descente précède immédiatement l'arrivée sur les rives du lac de Côme.

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