Papouasie-Nouvelle-Guinée: le Premier ministre Peter O'Neill démissionne

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Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée Peter O'Neill a présenté dimanche sa démission, affaibli par une série de défections de ministres de premier plan ces dernières semaines.

Au pouvoir depuis 2011, M. O'Neill, qui avait accueilli fin 2018 à Port Moresby les dirigeants de la Coopération Asie-Pacifique (Apec), a confié les rênes du pouvoir à Julius Chan, qui a déjà dirigé le gouvernement par le passé, a rapporté la chaîne papouasienne EMTV.

"Il est important de maintenir une certaine stabilité", a déclaré aux journalistes M. O'Neill, 54 ans. "Nous avons entendu les appels et avons accepté un changement de gouvernement."

M. Chan a également affirmé que cette transition visait à assurer la stabilité dans cet archipel du Pacifique de huit millions d'habitants.

"Je veux remercier le Premier ministre Peter O'Neill pour tout ce qu'il a fait pour amener ce pays où il est aujourd'hui", a déclaré M. Chan aux journalistes.

M. O'Neill aura imprimé depuis 2011 une certaine stabilité politique à un pays souvent divisé. Mais son mandat a également été terni par la corruption généralisée, la criminalité élevée et des investissements à grande échelle qui ont fait s'envoler la dette sans vraiment bénéficier à la population.

La grogne monte depuis des mois mais elle s'est notamment cristallisée autour de la signature d'un contrat gazier avec le français Total, l’américain ExxonMobil et Oil Search, détenu pour partie par le gouvernement papouasien. Ses opposants accusent le projet de ne pas profiter assez aux habitants.

M. O'Neill était parvenu à survivre à un vote de confiance il y a quelques semaines.

Plusieurs de ses ministres avaient jeté l'éponge, dont ceux de la Défense, des Finances, de la Santé et de la Forêt, ainsi que toute une série de membres du Parlement et d'influents gouverneurs de province.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un des pays les plus pauvres du monde. Seul un habitant sur dix a un accès fiable à l'électricité.

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