Premier jour de Roland-Garros et premier temps fort: Federer fait son retour

Le Suisse Roger Federer, au Masters 1000 de Rome, le 16 mai 2019
Le Suisse Roger Federer, au Masters 1000 de Rome, le 16 mai 2019 Tous droits réservés Tiziana FABI
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Roland-Garros s'ouvre sur un premier temps fort : le grand retour de Roger Federer sur la terre battue parisienne quatre ans après sa dernière participation et dix ans après son unique sacre, dès la première journée de l'édition 2019 dimanche.

Porte d'Auteuil, le dernier match en date du Suisse aux vingt trophées record en Grand Chelem remonte précisément au 2 juin 2015, quand il s'était incliné en quart de finale face à son compatriote Stan Wawrinka (6-4, 6-3, 7-6 (7/4)), futur vainqueur.

L'année d'après, Federer avait joué deux tournois sur ocre, mais son dos douloureux l'avait contraint à renoncer à Roland-Garros. Les deux suivantes, il avait délibérément évité l'ensemble de la tournée printanière sur terre pour se ménager en vue de Wimbledon. Lui qui, avant la saison 2019, n'avait plus mis les pieds sur la surface depuis mai 2016, l'a de nouveau foulée au début du mois, à Madrid puis à Rome (deux quarts de finale).

A Paris, son premier adversaire est l'Italien Lorenzo Sonego, 73e joueur mondial mais à l'aise sur ocre. "Pas simple du tout", se méfie le champion suisse, "très heureux d'être de retour ici, en bonne santé", à 37 ans passés, et dont le forfait à Rome il y a une dizaine de jours relevait du principe de "précaution".

- Le plein rien que pour son entraînement -

S'il a sans surprise les honneurs du Central new-look pour son premier tour, c'est le court Suzanne-Lenglen qui s'est rempli comme s'il s'agissait d'un match rien que pour son entraînement samedi. C'est dire combien l'ex-N.1 mondial aujourd'hui N.3, qui arborait un tee-shirt floqué d'un coeur s'échappant du mot "Paris", est attendu.

"Quel public ! Merci pour l'ovation", a-t-il twitté dans la soirée.

Si Federer est l'attraction N.1 de l'édition 2019, difficile pour autant d'en faire un des principaux favoris.

Ce statut revient de droit ou presque à Rafael Nadal (N.2), en quête d'un douzième sacre record à Roland-Garros.

Même si l'Espagnol s'est montré moins souverain qu'à l'accoutumée sur sa terre chérie cette saison : il y a échoué trois fois coup sur coup aux portes de la finale, à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid, avant de s'imposer à Rome il y a une semaine. Son premier trophée depuis plus de neuf mois.

"Trois demi-finales, d'accord ce n'est pas incroyable, mais ce n'est pas non plus un désastre", tempère "Rafa".

"Les sensations que j'ai maintenant sont complètement différentes (du début de la saison sur ocre). Mon énergie intérieure et la manière dont je bouge, dont je frappe, sont très différentes", explique-t-il.

- Le court entouré de serres étrenné -

Même si aussi le N.1 mondial Novak Djokovic, qui monte en puissance ces dernières semaines, a prévenu ressentir une "motivation supplémentaire" à l'idée d'avoir l'occasion de détenir les quatre titres du Grand Chelem en même temps. Précisément à cheval sur deux ans. Un exploit rarissime dans l'histoire du tennis, qu'il a pourtant déjà signé entre 2015 et 2016.

Même Federer et Nadal, les deux joueurs les plus décorés de l'histoire en Grand Chelem (20 et 17 respectivement), s'y sont cassé les dents.

Seuls l'Américain Donald Budge (1938) et l'Australien Rod Laver (1962 et 1969) ont fait mieux en complétant le Grand Chelem sur une même saison, mais à leur époque, tous les tournois majeurs, à l'exception de Roland-Garros, se jouaient sur gazon.

Nadal et Djokovic entreront en lice lundi.

Dès dimanche matin, c'est l'Espagnole Garbine Muguruza (19e), lauréate de Roland-Garros en 2016, qui étrenne le nouveau court Simonne-Mathieu construit au fond du jardin des serres d'Auteuil, semi-enterré et enchâssé dans des serres florales sur ses quatre côtés, longtemps controversé.

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Sur le Lenglen, les premiers pas de la finaliste sortante, l'Américaine Sloane Stephens (N.7), sont précédés d'un face-à-face 100% français entre Kristina Mladenovic et Fiona Ferro.

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