Le troisième ligne australien David Pocock, dont la carrière a été minée par les blessures, a annoncé mardi arrêter le Super Rugby, le championnat des franchises de l'hémisphère sud, mais continuer à rêver du Mondial-2019 au Japon (20 septembre-2 novembre).
"Après treize ans de rugby professionnel, j'ai hâte de relever les défis du reste de l'année et de penser à la suite", a confié Pocock, qui, selon son club, souffre d'une "blessure rare à un mollet ne progressant malheureusement pas comme espéré".
Touché au mollet depuis plusieurs mois, l'international australien de 31 ans (77 sélections) n'a joué que trois rencontres en Super Rugby cette saison avec les ACT Brumbies.
Récemment, Dan McKeller, le coach des Brumbies, avait d'ailleurs concédé que son joueur avait sûrement déjà joué son dernier match avec la franchise australienne.
Le joueur, lui, a admis qu'il n'allait pas chercher à obtenir un nouveau contrat avec Australia Rugby à l'expiration de son deal actuel, à la fin de l'année.
Cela n'empêchera Pocock, qui jouera au Japon chez les White Knights la saison prochaine, pas de postuler à une place chez les Wallabies en raison de la règle dite "loi Giteau", qui autorise les joueurs à plus de 60 sélections qui ont disputé sept saisons de Super Rugby à continuer à être éligibles même s'ils évoluent à l'étranger.
"Remettre le maillot des Wallabies est évidemment mon but. C'est un grand honneur et c'est quelque chose que j'adore. Je vais tout faire pour me rétablir et retrouver la meilleur forme possible", a ainsi assuré Pocock.
L'Australie, désormais sixième nation mondiale au classement World Rugby, est déjà privée de sa superstar Israel Folau, récemment limogé pour des propos homophobes.
Au Mondial-2019, les Wallabies affronteront le pays de Galles, les Fidji, la Géorgie et l'Uruguay dans le groupe D.