Roland-Garros: Paire premier de cordée, Pouille dévisse

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Benoît Paire a montré la voie en ralliant les huitièmes de finale de Roland-Garros pour la première fois vendredi. Lucas Pouille a lui dévissé dès le deuxième tour, à cheval sur deux jours.

Pour son retour sur la terre battue parisienne, Roger Federer a poursuivi sa progression avec décontraction. Rafael Nadal a lui laissé échapper un set.

. Paire montre la voie

Grâce à lui, et en attendant le duel 100% tricolore entre le N.1 Gaël Monfils (17e) et l'invité surprise Antoine Hoang (147e) samedi sur le court Central, le tennis français fait déjà mieux qu'il y a un an Porte d'Auteuil : Paire (38e), son joueur en forme, récemment titré à Marrakech et Lyon sur ocre, le représentera en deuxième semaine, dont il était totalement absent en 2018.

48 heures après son match marathon face à Pierre-Hugues Herbert, bouclé 11-9 au cinquième set après 4h33 min de combat, l'Avignonnais, longtemps dévoré par ses émotions et récemment assagi, a bénéficié de l'abandon de l'Espagnol Pablo Carreño Busta (57e), touché aux adducteurs, après la troisième manche (6-2, 4-6, 7-6 (7/1)).

A 30 ans, le voilà pour la première fois en huitièmes de finale de Roland-Garros. Au total, il s'agit de son troisième en Grand Chelem, après l'US Open 2015 et Wimbledon 2017.

"C'est quelque chose de fort, quelque chose que je souhaitais de tout mon cœur depuis que je suis tout petit", se réjouit Paire, qui n'a "pas envie que ça s'arrête" et défiera le N.7 mondial Kei Nishikori pour une place en quarts de finale.

Les deux autres Français en piste vendredi, le vétéran Nicolas Mahut -37 ans- et l'espoir Corentin Moutet -20 ans-, n'ont pas su l'imiter. L'aventure du premier, 252e mondial et invité, a pris fin (3-6, 7-6 (7/3), 6-4, 7-6 (7/3)) contre l'Argentin Leonardo Mayer (68e). L'ascension du second, qui n'avait encore jamais gravi deux échelons en tournoi majeur, s'est elle achevée en cinq sets (2-6, 6-3, 6-4, 5-7, 6-4) contre un autre Argentin, Juan Ignacio Londero (78e).

. Pouille décroche

Jeudi soir, Pouille (26e) était au pied d'une montagne quand il a quitté le court Philippe-Chatrier mené deux sets à un et 3 jeux à 1 dans la quatrième manche par le Slovaque Martin Klizan (55e) au deuxième tour.

A son retour sur le terrain en début d'après-midi vendredi, le N.2 français a idéalement remonté la pente en alignant cinq jeux pour égaliser à deux sets partout. Il a ensuite servi pour le gain de la rencontre à 5-4. En vain. Et Klizan a eu le dernier mot après un peu plus de quatre heures de jeu cumulé (7-6 (7/4), 2-6, 6-3, 3-6, 9-7).

Pouille n'était pas arrivé à Paris dans les meilleures dispositions : entre sa demi-finale à l'Open d'Australie fin janvier, sa première en Grand Chelem, et Roland-Garros, l'élève d'Amélie Mauresmo n'avait enregistré qu'une victoire sur le circuit principal.

"Ce match-là, avec plus de victoires (derrière moi), je l'aurais probablement gagné", convient-il, ressentant "un mélange d'agacement, d'énervement et de déception."

. Un nouveau sommet pour Federer

Présent à Roland-Garros pour la première fois depuis 2015, Federer y a joué vendredi le 400e match de carrière en Grand Chelem, record absolu.

Quand il a joué (et perdu contre Rafter) son tout premier, précisément sur la terre battue parisienne il y a vingt ans, son adversaire du jour, le Norvégien Casper Ruud, n'avait pas encore six mois !

Il a bien grandi depuis : 63e mondial à vingt ans, il a été jusqu'à obtenir une balle de set dans le jeu décisif de la troisième manche. Mais Federer l'a écartée avant de s'imposer 6-3, 6-1, 7-6 (10/8).

"Mon premier objectif est atteint, du fait d'en arriver aussi loin dans le tournoi, et de savoir où j'en suis à la fois en termes de jeu, physiquement et mentalement", se félicite le Suisse aux vingt couronnes record en Grand Chelem, qui avait officiellement et prudemment avancé la deuxième semaine comme son horizon ces dernières semaines.

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Rafael Nadal, en quête d'un douzième sacre Porte d'Auteuil, a lui aussi rallié les huitièmes de finale aux dépens du Belge David Goffin (29e). Non sans lâcher un set (6-1, 6-3, 4-6, 6-3), son premier après dix-sept gagnés consécutivement à Roland-Garros (depuis celui perdu en quarts de finale en 2018 contre Schwartzman).

Nouvelle surprise dans le tableau féminin avec l'élimination dès le troisième tour de la N.2 mondiale Karolina Pliskova, dominée 6-3, 6-3 par la Croate Petra Martic (31e). La Tchèque était la dernière à être en mesure de déloger la Japonaise Naomi Osaka du trône de N.1 mondiale à l'issue de la quinzaine parisienne.

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