Albanie: incidents lors d'une manifestation contre le pouvoir

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Dix policiers policiers et trois autres personnes ont été blessés dimanche soir à Tirana lors d'une manifestation organisée pour réclamer la démission du Premier ministre socialiste Edi Rama, a annoncé le ministère albanais de l'Intérieur.

La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants qui avaient forcé des barrages pour tenter d'avancer vers l'immeuble du parlement gardé par des dizaines de policiers anti-émeutes, ont constaté des journalistes sur place.

L'ambassade des Etats-Unis a condamné ce recours à la "violence. (...) L'usage d'engins pyrotechniques, particulièrement contre la police (...) est inacceptable et non démocratique", a souligné l'ambassade dans un communiqué, appelant les organisateurs des protestations ) à "cesser les violences et engager un dialogue constructif".

"Rama va-t'en!", "Gouvernement corrompu!", "Parlement du crime!", ont scandé les manifestants, qui ont jeté des pétards, des pierres et des fumigènes malgré les appels des organisateurs.

L'opposition albanaise manifeste depuis deux mois pour exiger la démission d'Edi Rama, au pouvoir depuis 2013. "Nous allons poursuivre notre bataille, nous ne ferons pas un pas en arrière pour libérer l'Albanie du mal de Edi Rama", a lancé à la fin de du rassemblement Lulzim Basha, leader du Parti démocratique (opposition). Une nouvelle manifestation est prévue samedi 8 juin.

Les parlementaires d'opposition de centre droit et de centre gauche ont quitté le parlement, accusant le gouvernement d'avoir manipulé les résultats des législatives de juin 2017.

Edi Rama a invité à plusieurs reprises l'opposition "à un dialogue pour sortir de la crise politique" ce que celle-ci a refusé, ajoutant qu'elle ne participerait pas aux élections municipales de 30 juin.

Avant cette manifestation, le secrétaire de l'Otan Jens Stoltenberg, en visite à Tirana, avait également dénoncé tout recours à la violence, qui "contredit les valeurs démocratiques. Cela est absolument inacceptable", a-t-il déclaré lors d'un point de presse. Il a appelé "tous les acteurs politiques" à faire preuve de "retenue et agir de manière responsable".

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